L’égarement de la femme américaine
Description: Henry Makow, l’inventeur du jeu Scruples (Scrupules) et l’auteur de A Long Way to go for a Date, partage ses opinions sur la burqa vs le bikini.
- par Henry Makow, Ph.D. (édité par IslamReligion.com)
- Publié le 25 Sep 2017
- Dernière mise à jour le 25 Sep 2017
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Sur mon mur, il y a une photo d’une musulmane enveloppée dans une burqa.[1]
À côté, une photo d’une participante à un concours de beauté américain, qui ne porte rien d’autre qu’un bikini.
L’une est totalement cachée aux yeux des autres, tandis que l’autre est totalement exposée. Ces deux extrêmes en disent long sur le choc des soi-disant « civilisations ».
Le rôle de la femme se trouve au cœur de toute culture. À part voler le pétrole des Arabes, la guerre déclenchée par les Américains contre le Moyen-Orient cherche également à détacher les Arabes de leur identité religieuse et culturelle, dans le but, entre autres, de faire disparaître la burqa au profit du bikini.
Je ne suis pas un expert en condition de la femme musulmane et j’aime trop la beauté féminine pour préconiser la burqa. Mais je défends certaines valeurs que la burqa représente pour moi.
Pour moi, la burqa représente la consécration de la femme à son mari et sa famille. Ils sont les seuls qui puissent la voir.
Cela fortifie l’intimité, l’exclusivité et l’importance de la sphère domestique.
La femme musulmane se concentre sur son foyer, le « nid » où ses enfants sont nés et sont élevés. Elle est la responsable du foyer, le pivot qui soutient la vie spirituelle de sa famille, élevant et prenant soin de ses enfants et procurant à son mari un refuge confortable et un soutien inébranlable.
Par opposition, la beauté américaine en bikini de ma photo se pavane pratiquement nue devant des millions de téléspectateurs. Féministe, elle n’appartient qu’à elle-même. En pratique (et paradoxalement), elle est de propriété publique. Elle appartient à tous et à personne. Elle offre son corps au plus offrant, elle se vend aux enchères en permanence.
Aux États-Unis, la mesure culturelle de la valeur d’une femme est son sex-appeal. Et comme cet actif se détériore rapidement, elle devient vite obsédée par son apparence et tourmentée par des problèmes de poids.
Adolescente, son modèle est Britney Spears, une chanteuse dont le spectacle consiste essentiellement à se dévêtir. D’elle, elle apprend qu’elle ne sera aimée que si elle a un beau corps et qu’elle offre du sexe. Elle apprend donc à coucher avec les hommes plutôt que de se faire faire patiemment la cour et de trouver l’amour vrai, avec pour conséquence que des douzaines d’hommes l’ont connue avant son éventuel mari. Elle perd son innocence, qui faisait partie de son charme. Elle devient dure et calculatrice. Incapable d’aimer, elle n’est pas apte à recevoir la semence de son mari.
La personnalité féminine tire sa source de la relation émotionnelle qui lie une mère et son bébé. Elle est fondée sur les soins apportés à l’enfant et le sacrifice de soi. La nature masculine tire sa source de la relation entre le chasseur et sa proie. Elle est fondée sur l’agression et la raison.
Le féminisme enseigne à la femme que la nature féminine est le résultat d’une « oppression » et qu’elle devrait plutôt devenir plus masculine dans son comportement. Résultat : une femme confuse et agressive qui en a beaucoup sur les épaules et qui a de la difficulté à devenir épouse et mère.
Cela, évidemment, est l’objectif des ingénieurs du Nouvel Ordre Mondial : ébranler et remettre en doute l’identité sexuelle de la femme et détruire la famille, créant ainsi une dysfonction personnelle et sociale, afin de réduire la population mondiale. Dans ce « nouveau monde », les femmes ne sont pas censées « faire leur nid », i.e. perpétuer la race. Elles sont censées êtres des créatures stériles et autonomes qui n’ont de sexe que pour le plaisir, surtout pas par amour ni pour procréer.
Durant l’une de ses conférences de presse, Donald Rumsfeld a affirmé que les femmes iraniennes étaient rétives sous le régime des mollahs. Il sous-entendait, évidemment, que les États-Unis allaient bientôt les libérer. Mais pour devenir quoi? Des Britney Spears? Des femmes portant des pantalons à taille basse qui montrent leur string à qui veut le voir? De nouvelles émules de la masturbation mutuelle qui tient lieu de sexualité aux États-Unis?
La parentalité est le sommet du développement humain. C’est l’étape où nous laissons tomber la plupart de nos petits plaisirs personnels et où nous devenons des serviteurs de Dieu en donnant vie à de nouveaux êtres humains. Le Nouvel Ordre Mondial ne veut pas que nous atteignions ce degré de maturité. La pornographie est devenue le substitut du mariage. Notre développement normal est retardé en permanence et nous devons demeurer célibataires, assoiffés de sexe et obsédés par notre propre personne.
Nous ne pouvons plus avoir une vie intime permanente. Nous devons demeurer seuls et isolés, dépendants des produits de consommation, qui nous donnent une identité, et en état de drague constant.
Cela est particulièrement destructif pour la femme. Son attrait sexuel est une fonction de sa fertilité. Et, au fur et à mesure que sa fertilité diminue, son sex-appeal suit la même courbe. Si une femme dédie toutes ses principales années de fertilité à devenir « indépendante », elle aura forcément moins de chances de trouver un partenaire permanent.
La vérité, c’est que son épanouissement personnel et son bonheur ne se concrétiseront que si elle fait de son mariage et de sa famille sa priorité.
Le féminisme est un autre cruel canular du Nouvel Ordre Mondial, qui a égaré la femme américaine et spolié la civilisation occidentale. Il a ruiné des millions de vies et représente certainement une menace mortelle à l’islam.
Je ne prône certainement pas la burqa, mais plutôt certaines valeurs qu’elle représente, plus particulièrement la consécration de la femme à son futur mari et à sa future famille, de même que la modestie et la dignité qu’elle implique.[2]
Au sujet de l’auteur :
Henry Makow est l’inventeur du jeu Scruples (Scrupules) et auteur du livre A Long Way to go for a Date. Il a reçu son doctorat en littérature anglaise de l’Université de Toronto.
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