L’extraordinaire Coran (partie 4 de 9)
Description: Voici une série d’articles amenant le lecteur à méditer et à s’interroger sur les merveilles du Coran. Partie 4 : le fardeau de la preuve incombe à celui qui prétend que le Coran est une fabrication.
- par Dr. Gary Miller (édité par www.islamhouse.com)
- Publié le 22 Jun 2015
- Dernière mise à jour le 21 Jun 2015
- imprimés: 55
- Lus: 16,118 (moyenne quotidienne: 5)
- Évalué par: 0
- Envoyés: 0
- Commentés: 0
Vous ne saviez pas cela auparavant!
Il ne fait pas de doute qu’il y a, dans le Coran, un ton, une attitude que l’on ne retrouve dans aucun autre ouvrage. Il est intéressant de constater, par exemple, que lorsque le Coran fournit une information, il dit souvent, au lecteur : « Vous ne saviez pas cela auparavant ». En fait, je ne connais aucune autre écriture religieuse qui fait ce genre d’affirmation. Les autres écritures apportent, elles aussi, de nombreuses informations, mais la plupart du temps, elles citent les sources de ces informations.
Par exemple, quand la Bible parle d’histoire ancienne, elle dit que tel roi a vécu à tel endroit, que tel autre roi a participé à telle bataille, qu’un autre avait de nombreux fils, etc. Et elle stipule toujours que si vous souhaitez obtenir plus d’information sur tel sujet, vous devez alors lire le livre d’untel ou d’untel, car c’est de là qu’est tirée l’information. À l’opposé, le Coran fournit des informations au lecteur et souligne que cette information est nouvelle, qu’il ne la connaissait pas auparavant et qu’il peut toujours en vérifier l’authenticité. Il est intéressant de noter qu’un tel défi ne fut jamais relevé par les non-musulmans d’il y a quatorze siècles. Même les Mecquois, qui détestaient les musulmans et qui entendaient ces révélations prétendre apporter de nouvelles informations, ne s’aventurèrent jamais à déclarer, haut et fort : « Non, cela n’est pas nouveau. Nous savons d’où Mohammed tire ces informations. » Ils ne purent jamais remettre en question l’authenticité de ces informations, car elles étaient réellement nouvelles!
La preuve d’authenticité: une approche
Il faut dire, ici, que même si le Coran fournit des informations justes sur toute une panoplie de sujets, cette justesse dans l’information ne signifie pas forcément que le livre soit d’origine divine. En fait, la justesse des informations n’est qu’un des critères à évaluer pour affirmer qu’un écrit est de révélation divine. Par exemple, l’annuaire téléphonique fournit des informations justes, mais rien n’indique qu’il soit d’origine divine. Le problème réside dans le fait que l’on doive fournir des preuves relatives à la source des informations contenues dans le Coran. Et le fardeau de la preuve incombe au lecteur. Nul ne peut simplement nier le caractère authentique du Coran, sans aucune preuve à l’appui. S’il trouve réellement une erreur ou une contradiction, il est alors en droit de remettre en cause son authenticité. Et c’est exactement ce que le Coran encourage chaque lecteur à faire.
Un homme vint me voir après un discours que je prononçai en Afrique du Sud. Il était très mécontent de ce que j’avais dit et ajouta : « De retour chez moi, ce soir, je trouverai une erreur dans le Coran! » Je ne pus m’empêcher de lui dire : « Félicitations! C’est là la chose la plus intelligente que vous ayez dite. » Telle est l’approche qu’il faut adopter vis-à-vis de ceux qui remettent en question l’authenticité du Coran, car le Coran lui-même propose ce défi. Et, inévitablement, après avoir accepté le défi et découvert que c’était impossible, ils finissent par croire au Coran parce qu’ils sont incapables de prouver le contraire. Le Coran finit par gagner leur respect, car ils ont eux-mêmes été en mesure de vérifier son authenticité.
Un fait essentiel qu’on ne peut réitérer assez au sujet de l’authenticité du Coran est que même si une personne est incapable d’expliquer une chose, cela ne signifie pas qu’elle doive nécessairement accepter l’explication d’une autre personne. Toutefois, son refus d’autres explications fait retourner sur elle le fardeau de la preuve. Cette théorie générale s’applique à de nombreux concepts de la vie, mais s’applique parfaitement au défi proposé par le Coran, car elle crée une difficulté pour la personne qui dit : « je n’y crois pas ». Le refus de croire met une personne dans l’obligation d’expliquer ce refus, surtout si elle refuse les explications provenant d’autres personnes.
Cette familiarité avec l’information donnera à la personne un avantage certain lorsque de nouvelles découvertes seront faites ou que de l’information supplémentaire sera présentée. L’important est de composer avec les faits et de ne pas simplement les rejeter par désintérêt.
Épuiser les alternatives
Le caractère véridique du Coran se manifeste surtout dans l’assurance qui caractérise ce livre du début à la fin. Et cette assurance vient d’une approche différente : épuiser les alternatives. En substance, le Coran affirme : « Ce livre est une révélation divine; si vous n’y croyez pas, alors quoi? » Autrement dit, le lecteur est mis au défi d’apporter une autre explication à son existence. Voici un livre fait de papier et d’encre. D’où vient-il? Il affirme être une révélation divine; s’il ne l’est pas, quelle est sa source? Il est intéressant de remarquer que personne, jusqu’à maintenant, n’a avancé d’explication plausible. Toutes les alternatives ont été épuisées. Comme il a déjà été établi par des non-musulmans, ces alternatives sont en fait réduites à deux écoles de pensée incompatibles.
D’un côté, un important groupe de personnes qui ont étudié le Coran sur plusieurs siècles et qui disent : « Il y a une chose que nous savons avec certitude : c’est que Mohammed croyait vraiment être un prophète. Mais il était fou! » Ils sont convaincus que Mohammed a été dupe. D’un autre côté, un autre groupe qui affirme : « Nous savons avec certitude que ce Mohammed était un menteur! » Ironiquement, ces deux groupes ne semblent même pas se rendre compte à quel point ils se contredisent.
En fait, plusieurs ouvrages rédigés sur l’islam avancent ces deux théories. Ils commencent par dire que Mohammed était fou et finissent en affirmant qu’il était menteur. Ils ne semblent jamais réaliser qu’il ne pouvait être les deux à la fois! Car s’il était réellement fou et qu’il croyait vraiment être prophète, il ne pouvait s’asseoir, le soir, pour planifier les prochains mensonges qu’il allait raconter aux gens afin qu’ils croient en sa mission prophétique. On ne peut être à la fois fou et suffisamment intelligent pour duper autant de gens.
Ajouter un commentaire