Craig Robertson, ex-catholique, Canada (partie 1 de 2): De mal en pis

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Description: Après avoir été élevé au sein d’une famille catholique et avoir fréquenté l’église la majeure partie de sa jeunesse, Craig rejette la foi et mène une vie à fond de train.

  • par Craig Robertson
  • Publié le 06 Nov 2017
  • Dernière mise à jour le 06 Nov 2017
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Craig_Robertson_Ex-Catholic__Canada_(part_1_of_2)_001.jpgJe m’appelle Abdoullah Al-Kanadi et je suis né à Vancouver, au Canada.  J’ai été élevé dans la religion catholique romaine jusqu’à l’âge de 12 ans.  Je suis maintenant musulman depuis environ 6 ans et j’aimerais partager avec vous mon cheminement vers l’islam.

Durant mon enfance, je fréquentais une école religieuse catholique, où l’on m’enseignait le catholicisme, de même que d’autres sujets.  Mais le cours que je préférais était le cours de religion, dans lequel j’excellais.  Alors que j’étais encore relativement jeune, mes parents m’encouragèrent à devenir enfant de chœur pour faire plaisir à mes grands-parents.  Cependant, en grandissant, plus j’en apprenais sur ma religion et plus je la remettais en question.  Je me souviens de ce jour où, alors que nous assistions à la messe, je me penchai vers ma mère et lui demandai : « Notre religion est-elle la bonne? ».  J’entends encore la réponse de ma mère : « Craig, les religions sont toutes pareilles; elles sont toutes bonnes. »  Mais je trouvai cette réponse étrange.  À quoi bon, alors, m’efforcer d’apprendre ma religion si elles étaient toutes aussi bonnes les unes que les autres?

À l’âge de douze ans, on diagnostiqua un cancer du côlon chez ma grand-mère maternelle et elle mourut quelques mois plus tard, après beaucoup de souffrances.  Ce n’est que plus tard, dans ma vie, que je réalisai à quel point son départ m’avait affecté.  Car à l’âge de douze ans, je décidai de devenir athée pour « punir » Dieu.  J’étais devenu un garçon en colère; j’étais en colère contre le monde entier, contre moi-même et, pire encore, contre Dieu.  Au début de l’adolescence, je devins ce jeune qui tente de tout faire pour impressionner ses « amis » à l’école secondaire.  Je réalisai également que j’avais beaucoup à apprendre sur ce nouveau monde qui s’ouvrait devant moi, car j’avais, pendant des années, été protégé, dans mon école religieuse, et mis à l’abri de toutes ces mauvaises choses que l’on apprend dans les écoles publiques.  En privé, je demandais à mes nouveaux amis de m’apprendre tous ces trucs que je ne connaissais pas encore et, bien assez tôt, je pris l’habitude de jurer et de me moquer des gens plus faibles que moi.  Même si je fis tout mon possible pour m’intégrer à cette nouvelle clique, je ne réussis pas entièrement.  Parfois, d’autres me faisaient subir de l’intimidation et les filles se moquaient de moi.  Pour un jeune de mon âge, c’était dévastateur.  Je me repliai sur moi-même et me réfugiai dans ce qu’on pourrait appeler ma « coquille émotionnelle ».

Mon adolescence fut marquée par la tristesse et la solitude.  Mes parents tentèrent de me ramener à la raison, mais j’étais devenu rebelle et irrespectueux.  Je terminai mes études secondaires en 1996 et pensai qu’à partir de là, les choses ne pouvaient qu’aller mieux, puisqu’elles ne pouvaient empirer!  Je fus accepté dans une école technique; j’y vis une occasion d’apprendre un métier, de travailler ensuite pour un bon salaire et d’être enfin heureux.  Pour payer mes études, je trouvai un boulot dans un service de restauration rapide près de chez moi.

Environ deux semaines avant le début de mes cours, des collègues de travail m’offrirent d’emménager avec eux.  Je vis cela comme la réponse à tous mes problèmes.  Je pourrais ainsi ne plus avoir à composer avec ma famille et je passerais tout mon temps avec mes amis.  Alors un soir, je dis à mes parents que j’avais l’intention de quitter la maison.  Ils me dirent que c’était impossible, que je n’étais pas prêt pour cela et qu’ils ne le permettraient pas.  J’avais 17 ans et j’étais extrêmement têtu; j’insultai mes parents et leur dis toutes sortes de mauvaises choses, ce que je regrette encore à ce jour.  Je me sentais enhardi par cette nouvelle liberté dont je m’étais saisi et j’avais la ferme intention de suivre mes désirs et envies comme je l’entendais.  J’emménageai avec mes collègues et n’adressai plus la parole à mes parents pendant un long moment.

C’est alors que mes « amis » me firent découvrir la marijuana et je tombai en amour avec cette drogue dès la première bouffée.  Je pris l’habitude d’en fumer un peu au retour du travail, pour relaxer et me détendre.  Puis, je me mis à en fumer de plus en plus, jusqu’à ce qu’un weekend, je fume tellement que je n’eus pas conscience de l’arrivée du lundi matin et, lorsque je réalisai que l’on était lundi, je décidai de ne pas aller à l’école, ce jour-là, et de n’y aller que le lendemain.  Je n’y retournai jamais.  Je vivais dans une bulle où j’estimais que puisque je pouvais voler toute la nourriture que je voulais au travail et fumer autant que je le voulais, à quoi bon retourner à l’école?

Je trouvais que je menais une super vie; je devins le « garçon rebelle », au travail, ce qui amena les filles à s’intéresser à moi comme elles ne l’avaient jamais fait à l’école.  J’essayai même des drogues plus dures, mais alhamdoulillah, Dieu me protégea contre celles qui auraient pu détruire ma vie.  Quand je n’étais pas ivre ou défoncé, je me sentais terriblement malheureux et bon à rien.  Je volais au travail et je volais mes amis pour financer ma consommation.  Je devins paranoïaque et m’imaginais que des flics m’attendaient à chaque coin de rue.  Mon monde commençait à s’effondrer et, cherchant une solution, je me dis que la religion pourrait peut-être m’aider.

      Puis, je me souvins avoir vu un film qui traitait de magie et je pensai que cela pourrait être parfait pour moi.  J’achetai quelques livres sur le wicca et l’adoration de la nature et découvris qu’ils encourageaient l’utilisation de drogues naturelles, alors je continuai à fumer.  Parfois, des gens me demandaient si je croyais en Dieu et, comme nous étions sous l’emprise de la drogue, nous avions alors les plus étranges conversations.  Mais je me souviens très bien avoir répondu non, que je ne croyais pas en Dieu et que je croyais à plusieurs divinités aussi imparfaites que moi.

À travers tout cela, un seul ami me resta fidèle.  C’était un chrétien revenu à la religion qui n’avait de cesse de partager ses croyances avec moi, même si je m’en moquais à chaque occasion.  À l’époque, il était le seul à ne pas me juger; alors quand il m’invita à passer un weekend dans un camp de jeunes chrétiens, j’acceptai.  J’y allai sans attentes particulières.  Au cours de la deuxième soirée, ils firent une grande messe dans un auditorium.  Ils firent jouer toutes sortes de musiques et chansons louant Dieu.  Je les observai tandis que des jeunes et moins jeunes, hommes et femmes imploraient le pardon de Dieu, tout en versant des larmes.  J’en fus ému malgré moi et je fis mentalement une prière qui allait à peu près comme suit : « Dieu, je sais que j’ai fait des choses terribles.  Je te supplie de me pardonner et de m’aider à entreprendre un nouveau départ. »  Je sentis un flot d’émotions venir en moi et je versai quelques larmes.  Je décidai, à ce moment-là, d’accepter Jésus comme mon Seigneur et Sauveur.  Je levai les bras au ciel et me mis à danser (oui, danser!).  Tous les gens, autour de moi, me regardèrent dans un silence stupéfait; le gars qui se moquait d’eux et qui disait ne pas croire en Dieu était en train de danser et de louer Dieu!

Je retournai chez moi et rejetai les drogues, l’alcool et les filles.  Je me mis à faire la morale à mes colocataires et à leur dire qu’ils devaient devenir chrétiens s’ils voulaient être sauvés.  Je fus choqué par leurs rebuffades, eux qui semblaient tant m’apprécier peu de temps auparavant.  Je décidai de retourner chez mes parents après une longue absence et me mis à les harceler pour qu’ils deviennent de meilleurs chrétiens.  Étant catholiques, ils s’estimaient déjà chrétiens, mais de mon point de vue, ils ne l’étaient pas, car ils adoraient des « saints ».  Je décidai de les quitter à nouveau, mais, cette fois, en meilleurs termes et mon grand-père m’offrit un emploi, car il voulait m’aider dans mon « rétablissement ».

Je commençai à fréquenter un groupe de jeunes chrétiens dans une maison spécialement conçue pour eux afin qu’ils puissent se réunir et discuter christianisme.  J’étais plus âgé que la majorité des garçons, alors je devins comme une sorte de mentor qui avait à cœur de les accueillir et de leur faire sentir qu’ils étaient bienvenus.  Malgré cela, je me sentais comme un imposteur, car secrètement, j’avais recommencé à boire et à voir des filles.  Je parlais aux jeunes de l’amour que Jésus leur portait et, le même soir, je buvais.  À travers tout cela, mon ami chrétien s’efforçait de me conseiller et de me garder sur la bonne voie.

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Craig Robertson, ex-catholique, Canada (partie 2 de 2): Apprendre à accepter

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Description: Après un retour au christianisme, Craig est trahi par ses amis et se sent à nouveau perdu, jusqu’à ce qu’il rencontre un musulman au travail.

  • par Craig Robertson
  • Publié le 13 Nov 2017
  • Dernière mise à jour le 16 Nov 2017
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Je me souviens clairement de ma première rencontre avec un musulman.  Un des garçons avait amené un de ses amis à la maison de jeunes chrétiens.  C’était un musulman, dont j’oublie le nom.  Mais je me souviens de ce que le garçon chrétien dit en le présentant : « J’ai amené mon ami, untel; c’est un musulman et j’aimerais l’aider à devenir chrétien. »  J’étais quasi subjugué par ce jeune musulman de 14 ans; il était très calme et sympathique.  Et croyez-le ou non, il se défendit et défendit l’islam contre une douzaine de chrétiens qui insultaient sa religion.  Nous étions là, feuilletant en vain nos Bibles, de plus en plus agacés, car nous n’arrivions pas à trouver des arguments pour réfuter les siens, tandis qu’il restait calme et souriant, tout en nous expliquant pourquoi il ne fallait rien adorer en dehors de Dieu et que oui, il y a de l’amour en islam.  Il était comme une gazelle entourée d’une douzaine d’hyènes, mais il demeurait calme et respectueux.  Je fus impressionné.

Ce musulman laissa une copie du Coran sur la tablette d’une des étagères.  J’ignore s’il l’oublia ou s’il la laissa exprès, mais je commençai à le lire.  Je devins vite enragé contre ce livre, qui était beaucoup plus sensé que la Bible.  Je le lançai sur un sofa et m’en éloignai, en colère.  Et pourtant, ce que j’y avais lu demeura en moi et le doute s’installa dans mon esprit.  Je fis de mon mieux pour oublier ce musulman et résolus de profiter du temps passé avec mes amis dans cette maison de jeunes.  Ce groupe de jeunes avait pour habitude d’aller assister à la messe dans une église différente chaque weekend et passait ses samedis soirs dans une grande église plutôt que dans une boîte de nuit.  Je me souviens de l’un de ces soirs où il y eut un événement qu’ils avaient appelé « Le puits » et où je me sentis particulièrement proche de Dieu; je voulais m’humilier devant Lui et Lui montrer mon amour pour Lui.  Je fis ce qui me vint tout naturellement : je me prosternai.  Je me prosternai comme le font les musulmans lorsqu’ils prient; mais sur le coup, je ne le réalisai pas, j’étais entièrement concentré sur le bien-être que cela me procurait.  Je me sentis très pieux, dans cette position.  Par la suite, je poursuivis mes activités chrétiennes, mais je sentais, en même temps, que certaines choses m’échappaient.

Notre pasteur nous disait toujours que nous devions soumettre notre volonté à Dieu et je le souhaitais de tout cœur, mais je ne savais pas comment!  Je priais toujours : « Ô Dieu, fais que ma volonté soit la Tienne, fais-moi suivre Ta volonté… », mais rien de particulier ne se produisait.  Je sentais que je m’éloignais petit à petit de l’Église et c’est durant cette période que mon meilleur ami, ce chrétien qui m’avait aidé à revenir vers la religion, viola ma copine, avec laquelle j’étais en couple depuis deux ans.  J’étais dans une autre pièce, trop ivre pour avoir conscience de ce qui se passait et incapable de faire quoi que ce soit.  Et environ deux semaines plus tard, j’appris que l’homme qui était à la tête de la maison de jeunes chrétiens avait sexuellement abusé d’un des garçons que je considérais comme mon ami.

Tout mon monde s’écroulait!  J’avais été trahi par tant de mes amis, par des gens qui étaient censés être proches de Dieu et souhaiter le Paradis.  Je me sentais vidé, intérieurement.  Je recommençai à errer aveuglément, sans chemin particulier; je travaillais, dormais et faisais la fête.  Ma copine et moi nous quittâmes peu de temps après.  Tout mon être était envahi par mon sentiment de culpabilité, par ma rage et ma tristesse.  Comment mon Créateur pouvait-Il permettre une chose pareille?

Peu de temps après, mon patron, au travail, vint me dire qu’un musulman avait été embauché, qu’il était très religieux et que nous devions nous efforcer de le traiter correctement.  Dès que ce musulman entra sur les lieux, il se mit à faire la da’wah (i.e. à prêcher).  Il ne perdit pas une minute pour nous expliquer ce qu’était l’islam et nous lui répondîmes tous que l’islam ne nous intéressait pas, sauf moi!  Mon âme appelait à l’aide et même mon entêtement n’arrivait pas à faire taire cet appel à l’aide.  Alors nous travaillâmes ensemble, tout en échangeant sur nos croyances respectives.  À ce moment-là, j’avais déjà complètement tourné le dos au christianisme, mais dès qu’il se mit à me poser des questions, ma foi chrétienne revint au galop et je me sentis comme un croisé défendant sa religion face au vilain musulman.

La vérité, c’est que ce musulman n’était pas méchant du tout.  En fait, il était bien meilleur que moi.  Il ne jurait pas, ne se mettait jamais en colère et il était toujours calme, bon et respectueux.  Je me dis, en moi-même, qu’il ferait un excellent chrétien!  Nous continuâmes de nous interroger mutuellement sur nos religions respectives, mais après un moment, je sentis que j’étais de plus en plus sur la défensive.  Puis vint un point où je ressentis de la colère, car plus je tentais de le convaincre que le christianisme était la vérité, plus je réalisais que c’était lui qui détenait la vérité.  Je devins de plus en plus confus et, ne sachant plus que faire, je décidai de redonner un essor à ma foi en retournant à la maison de jeunes chrétiens.  J’étais convaincu que si je pouvais à nouveau prier en ces lieux, je pourrais retrouver ma foi perdue et arriver à convertir ce musulman.  Mais lorsque j’y arrivai, les portes étaient verrouillées!  Il n’y avait personne en vue et je cherchai désespérément un autre lieu similaire aux alentours, mais en vain.  Découragé, je retournai chez moi.

C’est alors que je réalisai que j’étais, malgré moi, poussé dans une certaine direction.  Alors je priai, encore et encore, demandant à mon Créateur de soumettre ma volonté à la Sienne.  Je retournai chez moi et sentis que j’avais besoin de prier comme jamais auparavant.  Je m’assis sur mon lit et implorai : « Jésus, Dieu, Bouddha… qui que Tu sois, je t’en supplie, guide-moi.  J’ai besoin de Toi!  J’ai fait tellement de mauvaises choses dans ma vie et là, j’ai besoin de Ton aide.  Si le christianisme est la bonne voie à suivre, alors raffermit ma foi en cette religion.  Mais si c’est l’islam qui est la vérité, alors guide-moi dans sa direction. »  Je cessai de prier, mes larmes cessèrent de couler et, tout au fond de moi, je ressentis un grand calme, car je savais quelle était la réponse.  Je me rendis au travail, le lendemain et dit à mon collègue musulman : « Comment suis-je censé te saluer? »  Il me demanda ce que je voulais dire par là et je lui dis : « Je veux devenir musulman ».  Il me regarda et s’exclama « Allahou Akbar! ».  Nous nous étreignîmes durant une longue minute et je le remerciai pour tout.  C’est ainsi que débuta mon cheminement vers l’islam.

Lorsque je fais la rétrospective de tous les événements qui sont survenus dans ma vie, je réalise qu’ils me préparaient, petit à petit, à devenir musulman.  Dieu m’a démontré tant de miséricorde!  De tout ce qui m’est arrivé, dans ma vie, j’ai pu apprendre quelque chose.  J’ai pu mieux comprendre, aussi, les raisons du hijab, de même que les raisons pour lesquelles l’alcool et les drogues sont interdits en islam, ainsi que les rapports sexuels hors mariage.  Je peux enfin maintenir le cap et demeurer sur une voie médiane, sans me perdre à gauche et à droite.  Je mène une vie modérée et je m’efforce d’être un honnête musulman.

Bien sûr, il y aura toujours des obstacles et des défis à surmonter; c’est le cas dans la vie de chacun.  Mais à travers ces épreuves et ces douleurs émotionnelles, nous devenons plus forts et nous apprenons à nous tourner vers Dieu.  Nous qui avons, à un moment de notre vie, décidé d’embrasser l’islam, nous sommes réellement bénis.  Dieu nous a donné cette chance de recevoir Sa grande miséricorde.  Je me suis réconcilié avec ma famille et j’aimerais maintenant fonder la mienne, si Dieu le veut.  L’islam est un véritable mode de vie et même si nous ne sommes pas toujours traités de la meilleure manière par les musulmans ou les non-musulmans, nous devons toujours demeurer patients et nous tourner vers Dieu en toutes circonstances.

Si j’ai fait une erreur dans ce que j’ai dit, elle n’incombe qu’à moi et tout ce que j’ai dit d’exact provient de Dieu.  Toutes les louanges sont à Dieu et puisse Dieu accorder Sa miséricorde et Ses bénédictions à Son noble prophète Mohammed.  Amen.

Puisse Dieu faire augmenter notre foi et faire en sorte qu’elle Lui soit agréable.  Enfin, puisse-t-Il nous accorder le Paradis.  Amen!

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