La thermodynamique réfute l’évolution (partie 1 de 2)
Description: La théorie de l’évolution contredit clairement la loi de l’entropie, où tous les systèmes tendent à croître en désordre et en désorganisation avec le temps.
- par A.O.
- Publié le 27 May 2013
- Dernière mise à jour le 14 Apr 2014
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La seconde loi de la thermodynamique, acceptée comme une des lois de base, en physique, stipule qu’en des conditions normales, tous les systèmes laissés à eux-mêmes tendent à devenir, avec le temps, de plus en plus désordonnés, dispersés et corrompus. Toute chose, qu’elle soit vivante ou non, finit par s’user, se détériorer, se dégénérer, de désintégrer, pour enfin être détruite. Telle est la fin absolue par laquelle tous les êtres devront passer d’une manière ou d’une autre et, selon cette loi, il s’agit d’un processus absolument inévitable.
Nous pouvons d’ailleurs observer ce phénomène régulièrement, au cours de notre vie. Par exemple, si vous amenez une voiture dans le désert et l’abandonnez à cet endroit, vous ne vous attendrez sûrement pas à la retrouver, plus tard, en meilleure condition qu’elle ne l’était quelques années auparavant. Vous découvrirez peut-être que ses pneus se sont dégonflés, que ses vitres ont été brisées, que son châssis a rouillé et que son moteur ne fonctionne plus. Ce même processus inévitable touchera chaque être vivant.
La seconde loi de la thermodynamique constitue les moyens par lesquels ce processus naturel est défini, à l’aide de divers calculs physiques.
Cette fameuse loi de la physique est également connue sous le nom de « loi de l’entropie ». En physique, l’entropie est la mesure du désordre d’un système. L’entropie d’un système croît au fur et à mesure que le système passe d’un état ordonné, organisé et planifié vers un état plus désordonné, dispersé et imprévu. Plus il y a de désordre dans un système, plus élevée est son entropie. La loi de l’entropie stipule que l’univers entier progresse inéluctablement vers un état plus désordonné, imprévu et désorganisé.
La seconde loi de la thermodynamique, ou loi de l’entropie, a été établie de manière théorique et expérimentale. Tous les grands scientifiques s’entendent sur le fait que la loi de l’entropie demeurera le principal paradigme dans un avenir proche. Albert Einstein, un des plus grands scientifiques qui fût, l’a décrite comme la « première loi de toute la science ». Sir Arthur Eddington y a également fait référence comme à la « suprême loi métaphysique de tout l’univers. »[1]
De son côté, la théorie de l’évolution ignore cette loi fondamentale de la physique. Le processus suggéré par l’évolution contredit totalement la loi de l’entropie. La théorie de l’évolution affirme que des atomes et molécules désordonnés, dispersés et inanimés se sont spontanément réunis avec le temps, dans un ordre particulier, afin de former des molécules extrêmement complexes comme les protéines, l’ADN et l’ARN, suite à quoi des millions d’espèces différentes, avec des structures encore plus complexes, ont graduellement fait leur apparition. Selon la théorie de l’évolution, ce prétendu processus – qui produit une structure mieux planifiée, plus ordonnée, plus complexe et plus organisée à chaque étape – s’est créé de lui-même, dans un cadre naturel. Pourtant, selon la loi de l’entropie, il est clair que ce prétendu processus naturel contredit totalement les lois de la physique.
Les scientifiques partisans de la théorie de l’évolution sont bien conscients de ce fait. J.H. Rush affirme :
Au cours de son évolution, la vie manifeste un contraste remarquable avec la tendance exprimée par la seconde loi de la thermodynamique. Là où la seconde loi exprime une progression irréversible vers une entropie et un désordre accrus, la vie développe continuellement de plus hauts degrés d’ordre.[2]
L’auteur évolutionniste Roger Lewin s’exprime ainsi sur l’impasse thermodynamique de l’évolution dans un article paru dans le Science :
Un problème auquel ont dû faire face les biologistes est l’apparente contradiction entre l’évolution et la seconde loi de la thermodynamique. Les systèmes sont censés se dégrader et produire non pas plus, mais moins d’ordre.[3]
Et pourtant, dans des conditions normales, aucune molécule organique complexe ne peut se former spontanément; elle se désagrègera plutôt, conformément à la seconde loi. En fait, plus complexe elle est, plus instable elle sera, ce qui assurera, tôt ou tard, sa désintégration. La photosynthèse et tous les processus de la vie, et même la vie elle-même ne peuvent être compris en termes de thermodynamique ou de toute autre science exacte, en dépit de l’utilisation d’un langage délibérément difficile à comprendre.[4]
Comme nous avons pu le voir, ce que prétend l’évolution est en totale contradiction avec les lois de la physique. La seconde loi de la thermodynamique constitue un obstacle insurmontable dans le scénario de l’évolution, tant en termes de science que de logique. Incapables d’offrir une explication scientifique et logique pour surmonter cet obstacle, les évolutionnistes ne peuvent le faire que dans leur imagination. Par exemple, l’évolutionniste bien connu Jeremy Rifkin affirme croire que l’évolution surmonte cette loi de la physique à l’aide d’un « pouvoir magique »! Il écrit :
La loi de l’entropie affirme que l’évolution dissipe l’énergie totale disponible pour la vie sur cette planète. Notre concept de l’évolution se situe à l’exact opposé : nous croyons que l’évolution crée, en quelque sorte magiquement, un ordre général plus grand, sur terre.[5]
Ces paroles indiquent assez clairement que la théorie de l’évolution relève bien plus de la croyance dogmatique que d’un fait scientifique établi.
La conception erronée sur les systèmes ouverts
Les partisans de l’évolution aiment bien avoir recours à l’argument selon lequel la seconde loi de la thermodynamique n’est vraie que pour les systèmes fermés et que les systèmes ouverts y échappent. Cette affirmation n’est rien d’autre qu’une tentative, par certains évolutionnistes, de déformer des faits scientifiques qui invalident leur théorie. En fait, un grand nombre de scientifiques réfutent la validité d’une telle suggestion, car elle va à l’encontre de la thermodynamique. L’un d’eux est John Ross, de l’Université Harvard, qui est pourtant un évolutionniste. Il explique, dans le Chemical and Engineering News, que ces suggestions irréalistes contiennent une grande erreur scientifique :
Il n’existe pas de violations de la seconde loi de la thermodynamique. Habituellement, la seconde loi est évoquée pour les systèmes isolés, mais il demeure qu’elle s’applique également aux systèmes ouverts. Et est en quelque sorte associée au phénomène loin-de-l’équilibre la notion selon laquelle la seconde loi de la thermodynamique ne fonctionne pas dans de tels systèmes. Il est important de s’assurer que cette erreur ne se perpétue pas.[6]
Un « système ouvert » est un système de thermodynamique dans lequel l’énergie et la matière circulent dans les deux sens, i.e. vers l’extérieur et vers l’intérieur. Les évolutionnistes soutiennent que le monde est un système ouvert qui est constamment exposé à un flot d’énergie en provenance du soleil; que la loi de l’entropie ne s’applique pas au monde en général et que des êtres vivants complexes peuvent être produits à partir de structures désordonnées, simples et inanimées.
Il y a pourtant une distorsion évidente, ici. Le fait qu’un système reçoive un afflux d’énergie ne suffit pas à faire de ce système un système ordonné. Des processus spécifiques sont nécessaires pour rendre cette énergie fonctionnelle. Par exemple, pour fonctionner, une voiture a besoin d’un moteur, d’un système de transmission et de mécanismes de contrôle pour convertir l’énergie tirée de l’essence. Sans ce système de conversion de l’énergie, la voiture sera incapable d’utiliser l’énergie qui se trouve dans l’essence.
La même chose s’applique à la vie. Il est vrai que la vie tire son énergie du soleil. Cependant, l’énergie solaire ne peut être convertie en énergie chimique que par les systèmes de conversion d’énergie incroyablement complexes qui se trouvent chez les êtres vivants (tels la photosynthèse chez les plantes et le système digestif chez les humains et les animaux). Aucun être vivant ne peut vivre sans ces systèmes de conversion d’énergie. Sans système de conversion d’énergie, le soleil ne serait plus qu’une source d’énergie destructrice qui brûlerait, assècherait et ferait fondre.
Comme nous pouvons donc le constater, un système thermodynamique sans mécanisme de conversion d’énergie n’est pas avantageux pour l’évolution, qu’il soit ouvert ou fermé. Le vrai problème auquel sont confrontés les évolutionnistes est la question à savoir comment des mécanismes complexes de conversion d’énergie, comme la photosynthèse, qui ne peut même pas être reproduite artificiellement par la technologie moderne, peuvent être apparus d’eux-mêmes.
L’affluence de l’énergie solaire dans le monde serait, à elle seule, incapable de causer l’apparition d’un ordre quelconque. Et, peu importe à quel point la température grimpe, les acides aminés refusent de créer des liens en séquences ordonnées. L’énergie est incapable, par elle-même, de pousser les acides aminés à former des molécules de protéines, qui sont encore plus complexes, ou de pousser les protéines à former les structures complexes et organisées que sont les organelles.
Footnotes:
[1] Jeremy Rifkin, Entropy: A View, Viking Press, New York , 1980, p. 6.
[2] J. H. Rush, The Dawn of Life, New York, Signet, 1962, p. 35.
[3] vol. 217, 24 Septembre, 1982, p. 1239.
[4] George P. Stravropoulos, "The Frontiers and Limits of Science,” American Scientist, vol. 65, Novembre-Décembre 1977, p. 674.
[5] Jeremy Rifkin, Entropy: A New World View, Viking Press, New York, 1980, p. 55.
[6] John Ross, Chemical and Engineering News, 27 juillet, 1980, p. 40.
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