Khadija Evans, ex-catholique, États-Unis (partie 1 de 2)
Description: Khadija Evans, une Américaine qui a fait l’expérience de nombreuses dénominations chrétiennes, sans parler de son étude de l’athéisme et de la wicca, raconte comment, après le 11 septembre, ses recherches sur l’islam les ont amenés, son mari et elle, à embrasser cette religion.
- par Khadija Evans
- Publié le 23 Oct 2017
- Dernière mise à jour le 23 Oct 2017
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Je m’appelle Khadija Evans et voici l’histoire de notre conversion à l’islam, mon mari et moi.
Je me souviens d’un moment où, petite (je devais avoir 7 ou 8 ans), je me tenais debout, dans la cuisine de la maison que nous habitions, le regard vers la porte menant à l’extérieur. Là, je priai un Dieu dont j’étais incertaine de l’existence et je L’implorai de Se montrer à moi s’Il existait réellement. Mais rien ne se produisit.
Je me souviens, lorsque j’avais 9 ou 10 ans, j’écrivis une lettre à Dieu et la cachai dans la grille de distribution de chauffage, dans ma chambre. Je pensai que Dieu, s’Il existait, viendrait la prendre et répondre à mes prières. Mais le lendemain, la lettre était toujours là.
J’ai toujours eu un peu de difficulté à accepter l’idée de l’existence de Dieu et encore plus à comprendre les enseignements des diverses églises chrétiennes. Même si mes parents n’étaient pas particulièrement religieux et qu’ils n’allaient jamais à la messe, ils estimaient de leur devoir de nous y envoyer, mes deux frères et moi. Ils nous donnaient également le droit de choisir notre religion. Lorsque j’avais 6 ou 7 ans et que mes frères avaient un ou deux ans de plus, je choisis l’église méthodiste pour la seule raison qu’elle était située à quelques pâtés de maison de chez nous, tandis que mes frères choisirent l’église luthérienne, également à cause de sa proximité, mais surtout parce qu’elle était différente de celle que j’avais d’abord choisie.
Je fréquentai l’église jusqu’à l’âge de 13 ans. Je fus baptisée et je fis ma confirmation à l’âge de 11 ans, juste pour faire comme les autres enfants fréquentant l’église. Même à ce moment-là, je savais qu’il était préférable que je garde pour moi les doutes que j’entretenais par rapport à Dieu et aux enseignements chrétiens.
Lorsque j’avais 13 ans, ma famille déménagea dans une autre ville où il n’y avait pas d’église à distance de marche et mes parents n’avaient pas envie de se lever tôt, le matin, pour nous conduire, mes frères et moi, à une quelconque église. C’est ainsi que nos visites à l’église prirent fin, du moins jusqu’à mes 15 ans, quand ma mère fit un retour vers la religion. Elle se mit à fréquenter une église appelée Assembly of God, insistant parfois pour que mon père l’accompagne. Personnellement, je l’accompagnais de mon plein gré. J’avais déjà entrepris une quête de Dieu personnelle qui n’allait prendre fin que lorsque j’aurais 42 ans.
Je me souviens avoir été prise dans la ferveur de la peur de l’Enfer que nous instillait le pasteur lors des assemblées. Je crus, à ce moment, que j’avais vraiment trouvé Dieu. Cette ferveur n’allait cependant pas durer, car mes doutes revinrent, suite à de nombreuses questions restées sans réponses.
À l’âge de 17 ans, je fis la rencontre de la fille d’un assistant-pasteur baptiste et me mis à fréquenter leur église. Mon père abusait sexuellement de moi depuis que j’avais 6 ans et j’en fis part à cet assistant-pasteur. Il parla à mes parents et conclut avec eux une entente selon laquelle j’irais habiter chez lui, avec sa famille. Mon père lui donnait 100$ par semaine. Mes parents commencèrent eux aussi à fréquenter l’église baptiste, jusqu’au jour où le pasteur, du haut de la chaire, annonça à toute l’assemblée que mon père était un abuseur d’enfant.
Un jour, alors que je revenais chez l’assistant-pasteur après une visite d’une journée chez mes parents, je trouvai la maison complètement vide, sans même un seul meuble laissé derrière. Nous découvrîmes que cet homme avait été pris à détourner de l’argent de l’église et que sa famille et lui avaient dû quitter la ville à toute vitesse. Je retournai donc chez mes parents et les abus recommencèrent.
À cause de ce qu’avait fait cet assistant-pasteur, le peu de foi que j’avais encore au fond de moi disparut totalement et je devins athée. Durant les 25 années suivantes, j’oscillai entre la foi, l’agnosticisme et l’athéisme.
À l’âge de 26 ans, je fus baptisée catholique. J’entrai dans le catholicisme en pensant à la maxime des Alcooliques Anonymes selon laquelle « si vous amenez votre corps, votre esprit suivra ». Je ne croyais pas vraiment en Dieu, ni aux enseignements centraux de l’église catholique, mais je voulais tellement croire à une puissance supérieure que je me mis à assister à la messe sept jours par semaine, dans l’espoir que la foi apparaîtrait dans mon cœur. Mais après plusieurs mois, je compris que cela n’allait pas se produire et j’allai de moins en moins souvent à la messe. Puis, je fis la rencontre de l’homme qui est aujourd’hui mon mari (mais qui n’était pas catholique) et je cessai complètement d’aller à la messe.
Mon mari fut la première personne à qui j’avouai que je ne croyais pas en Dieu. J’ai l’impression que, sur le coup, il ne me prit pas au sérieux, car il ne comprenait pas pourquoi j’étais allée si souvent à la messe, tout en ne croyant pas en Dieu.
Mon mari a 29 ans de plus que moi. Nous sommes mariés depuis 10 ans et je ne pourrais être plus heureuse. À l’époque de notre rencontre, je souhaitais ardemment croire en Dieu, même si j’avais du mal à y arriver. Et je demandais constamment à mon mari, qui était beaucoup plus âgé : « Quand tu seras au Paradis, demande à Dieu de me donner la force de croire ». Et, si possible, je voulais qu’il m’envoie un signe clair afin que je sache que Dieu existe vraiment. Il me promit de le faire.
Quand j’avais 32 ans, nous vivions dans la campagne de l’Alabama. Je développai des ulcères sur mes deux cornées et, lorsqu’ils finirent par guérir, je fus déclarée aveugle. Et à cause de la façon dont les tissus de mes yeux avaient été endommagés, aucun chirurgien ne voulut procéder à une greffe de cornée, qui aurait sans doute été rejetée.
Mais ma quête de Dieu se poursuivait. C’était une quête d’espoir, une quête de quelque chose de meilleur que ce que ce monde avait à offrir. Je voulais une preuve d’une vie dans l’au-delà et un moyen d’y accéder.
Adolescente, j’avais souvent regardé le révérend Pat Robertson sur le Club 700 et, un peu plus tard, j’avais religieusement écouté le télévangéliste Jimmy Swaggert. Dans ma trentaine, je regardais des émissions sur le Trinity Broadcasting Network. Durant tout ce temps, j’espérais qu’un de ces animateurs dirait quelque chose qui éveillerait la foi, en moi, et qui me convaincrait que Dieu existait vraiment. Mais rien de semblable ne se produisit et, en fait, j’en sortis encore plus confuse qu’auparavant.
Durant les 10 années suivant la perte de ma vue, j’essayai différentes églises, diverses dénominations et, mêmes les mormons et la Wicca. Mais, chaque fois, je perdais intérêt après seulement quelques mois. Ce que ces religions enseignaient n’avait aucune logique et se basait presque uniquement sur la foi aveugle. Comment pouvais-je croire alors que les seules « preuves » que l’on m’apportait étaient des passages d’un livre qui, en grande partie, n’avait aucun sens.
À l’âge de 36 ans, je fis l’acquisition d’une Bible en braille, espérant, encore, y trouver une preuve de l’existence de Dieu. Mais je perdis vite mon intérêt pour ce livre si difficile à comprendre et fondé sur aucune logique. Je laissai tomber ma quête de Dieu, totalement désillusionnée vis-à-vis de la religion.
Le 11 septembre 2001, j’étais assise devant mon ordinateur. C’était un peu avant 9 heures le matin et, comme d’habitude, la télévision était allumée. J’entendis qu’il y avait une nouvelle urgente, alors je me tournai et regardai l’écran. Le reporter parlait d’un avion qui s’était écrasé dans l’une des tours du World Trade Center. Même avec ma perte importante de vision, je pouvais quand même percevoir, sur l’écran, le trou fait par l’avion dans la tour.
Puis, un autre avion vint s’écraser dans l’autre tour et je vis le feu de l’explosion. Je sautai de mon siège et allai aviser mon mari que des terroristes tentaient de détruire le World Trade Center. Il se précipita dans le salon et vint regarder avec moi.
On nous parla également de l’avion qui avait atterri dans le Pentagone et de l’autre qui s’était écrasé en Pennsylvanie.
À un certain moment, le reporter affirma qu’il semblait y avoir des « débris » qui tombaient des édifices. Mon mari me dit que c’étaient des gens qui sautaient, chose qu’il n’a jamais pu oublier par la suite. Je fus presque reconnaissante que ma vision ne me permette pas d’assister à ces terribles scènes.
Une journaliste pleurait en direct et un de ses collègues la consolait. Je pleurais, moi aussi. Et mon mari vint me serrer dans ses bras.
Khadija Evans, ex-catholique, États-Unis (partie 2 de 2)
Description: Khadija Evans, une Américaine qui a fait l’expérience de nombreuses dénominations chrétiennes, sans parler de son étude de l’athéisme et de la wicca, raconte comment, après le 11 septembre, ses recherches sur l’islam les ont amenés, son mari et elle, à embrasser cette religion.
- par Khadija Evans
- Publié le 30 Oct 2017
- Dernière mise à jour le 30 Oct 2017
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Quatre semaines après les attentats, je me surprenais à pleurer à tout moment, sans raison apparente. Dans le bus, je tournais la tête vers la vitre pour ne pas que les gens voient les larmes dans mes yeux.
Au restaurant, j’utilisais ma serviette pour éponger mes yeux avant que les gens ne voient que j’étais en train de pleurer et je commençai à me demander sérieusement si je ne devenais pas dingue.
Même si je ne croyais pas vraiment, je me considérais tout de même chrétienne. J’étais dévastée par ce qui s’était produit. Je ne comprenais pas comment une religion pouvait inciter à tant de violence. Ça n’avait aucun sens. Alors je décidai de tirer les choses au clair et de faire des recherches sur l’islam.
À cause de ma vision déficiente, j’avais de la difficulté à faire des recherches sur internet. Et trouver des livres sur l’islam en braille ou imprimés en caractères suffisamment gros pour que je puisse les déchiffrer était une mission impossible. J’avais, sur mon ordinateur, un logiciel qui permettait d’agrandir les caractères pour que je puisse les déchiffrer.
Je m’efforçai donc de faire des recherches sur l’islam. Je visitai des sites qui enseignaient les éléments de base de la religion et m’inscrivis à des forums de musulmanes, où je pus poser des questions et obtenir des réponses dont je vérifiais ensuite la validité en faisant d’autres recherches.
J’ai toujours été une personne sceptique. J’ai toujours trouvé difficile de croire à une chose que je n’arrive pas à comprendre. Croire aveuglément n’a jamais fait partie de moi. En plus de croire avec mon cœur, je dois pouvoir comprendre, logiquement, la chose en laquelle je crois.
En étudiant l’islam, je compris que le Dieu que les musulmans adorent est le même que celui que les chrétiens et les juifs adorent, le Dieu d’Abraham et de Moïse. Je découvris que l’islam, contrairement à la croyance populaire, n’encourage ni n’approuve le meurtre de gens innocents.
En étudiant l’islam, je trouvai les réponses que les médias ne nous donnent jamais et je compris qu’il s’agissait de la vraie religion. Alhamdoulillah! Je lus beaucoup de preuves convaincantes, mais ce qui me prouva que Dieu existe vraiment, ce sont les paroles du Coran et, par-dessus tout, celles qui sont de nature scientifique. Je parle, ici, de toutes ces affirmations à caractère scientifique, dans le Coran, qui n’ont pu être vérifiées et confirmées que récemment, grâce aux technologies modernes. Le seul qui pouvait savoir tout cela, il y a 1400 ans, c’est Dieu.
Par exemple, un jour je lus sur un site web qu’un des versets du Coran nous parle de la mort de notre propre système solaire : « Puis quand le ciel se fendra et deviendra écarlate comme le cuir rouge, lequel, donc, des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous? » (Coran 55 :37-38)
Un lien menait au site de la NASA[1].
Lorsque je cliquai sur ce lien, j’en eu le souffle coupé. Je sus, à ce moment, que l’islam était la vraie religion de Dieu.
La page où menait le lien montrait une image qui ressemblait à une rose rouge; c’était ce qu’ils appelaient la « Cat’s Eye Nebula » (la nébuleuse « œil de chat »). C’était en fait l’explosion d’une étoile à 3000 années-lumière de distance, qui avait été photographiée à l’aide du télescope Hubble. Les scientifiques affirment que notre système solaire est éventuellement voué à la même chose. Dans le Coran, elle est décrite en tant que « nébuleuse de la rose ».
Le 12 septembre 2002, jour de mon anniversaire, des scientifiques, à l’aide de Hubble, découvrirent une deuxième nébuleuse rose et cette fois, ils la nommèrent « la nébuleuse de la rose ».[2]
Après avoir accepté, dans mon cœur et dans mon esprit, que l’islam était la seule vraie religion, je sus que j’étais déjà musulmane et que tout ce qu’il me restait à faire, c’était de prononcer l’attestation de foi.
Je cherchai une mosquée dans mon secteur. J’en trouvai une et je composai son numéro. Je dis à la personne qui répondit que je voulais me convertir à l’islam et lui demandai quand je pourrais aller prononcer la shahada (attestation de foi). Il me suggéra d’y aller à 16h le samedi suivant, lorsque l’imam serait sur place. Je lui dis que je ne pouvais conduire, que je devais prendre le bus et qu’il n’y en aurait peut-être pas de disponible en fin d’après-midi; pouvais-je donc venir plus tôt? Il me dit de ne pas m’inquiéter, que quelqu’un me ramènerait à la maison en voiture. J’y allai donc comme prévu et c’est à partir de ce moment que ma nouvelle vie débuta.
J’ai depuis réalisé que ce jour-là s’est produit le plus grand événement de ma vie. J’avais jusque-là toujours cru que la chose la plus merveilleuse qui s’était produite, dans ma vie, était le jour où j’avais épousé mon mari. Je sais maintenant que le jour le plus important de ma vie est le jour où j’ai prononcé la shahada et accepté l’islam comme mode de vie. C’est le jour où j’ai reconnu que l’islam était l’unique voie de salut, l’unique voie menant au Paradis et où j’ai consciemment décidé de le mettre en pratique dans ma vie de tous les jours.
Je ne peux dire que mon mari fut particulièrement heureux de cette conversion. Il était plutôt du genre à croire ce que disaient les médias sur l’islam et les musulmans. Il n’aimait pas que j’aille à la mosquée plusieurs soirs par semaine, car il se retrouvait seul à la maison. Un soir, alors qu’il se plaignait à nouveau de mes visites à la mosquée, je m’assis près de lui et lui dit, calmement : « Je ne te demanderais jamais de pratiquer une religion en laquelle tu ne crois pas. Je t’aime trop pour chercher à te forcer à faire une chose pareille. Mais j’aimerais que tu prennes la peine d’étudier l’islam comme je l’ai fait pour que tu comprennes au moins ce en quoi je crois. » Puis, je me levai et me préparai à partir pour aller à la mosquée. Je l’embrassai et sortit.
Lorsque je rentrai, plus tard, son attitude avait totalement changé; il était de meilleure humeur et plutôt enjoué. Ce soir-là, avant d’aller se coucher, il prit la peine de lire un peu sur l’islam.
Puis, il se mit à m’accompagner à la mosquée. Pendant que j’étudiais avec les femmes, il discutait avec un frère et lui posait des questions. À la maison, il lisait des articles sur internet ou des livres qu’il avait empruntés à la mosquée. Nous discutions des choses qu’il avait apprises et lorsqu’un reportage, à la télé, ramenait sur le tapis divers mythes et mensonges bien connus sur l’islam, je lui faisais remarquer qu’il ne s’agissait pas de la vérité et lui expliquais pourquoi.
Un jour, il fit mention d’un aspect de l’islam qui devait être mis en pratique, quelque chose que j’ignorais moi-même, et lorsque je lui demandai où il avait vu cela, il me dit : « Mais… dans le Coran! ». J’en fus littéralement sonnée, mais heureuse en même temps : ainsi, il croyait! Alhamdoulillah! Il savait que l’islam était la vérité! En ce qui le concernait, si c’était écrit dans le Coran, c’était forcément la vérité. Trente-six jours après ma conversion, mon mari prononçait publiquement la profession de foi. Nous fîmes un mariage islamique le soir même. Je pleurai lorsque je l’entendis prononcer la shahada, car je savais que désormais, nous serions ensemble pour l’éternité!
Un mois auparavant, un homme, à la mosquée, m’avait demandé quelles étaient les chances que mon mari se convertisse un jour. Ne voulant pas lui donner de faux espoirs, je lui avais répondu : « zéro ». Puis j’avais ajouté : « Je ne peux m’imaginer qu’une personne ayant nourri les mêmes croyances durant 70 ans les change du jour au lendemain. » Mais 14 jours avant son 71e anniversaire, il embrassa l’islam. Alhamdoulillah!
La communauté musulmane est notre nouvelle famille. Nous y avons trouvé l’amitié, l’amour et l’acceptation qu’on nous avait enseignées au sein des diverses dénominations chrétiennes que nous avons fréquentées dans le passé, mais que nous n’avons jamais vues concrétisées chez les fidèles de ces mêmes dénominations.
La plupart des musulmans, dans notre région, sont des immigrants, mais nous n’avons jamais eu à faire face à l’intolérance de la part d’Américains, musulmans ou non. Et nous nous sommes toujours sentis acceptés par les musulmans de la mosquée.
Depuis que nous sommes musulmans, nous avons trouvé une nouvelle raison d’être, nous comprenons maintenant pourquoi nous sommes ici, sur terre. Nous n’y sommes que pour une courte période et ce qui nous attend, par la suite, est bien meilleur et plus durable.
Je peux maintenant dire que j’éprouve une certitude au sujet de la vie après la mort. Et mon mari et moi voyons désormais des problèmes que nous considérions insurmontables comme des occasions de grandir. Nous remercions Dieu pour ce que nous avons et pour ce que nous n’avons pas. Car Dieu sait mieux ce dont nous avons besoin.
Aujourd’hui, il m’arrive encore de pleurer en pensant aux événements du 11 septembre et mon mari pense encore aux gens qui sautaient des édifices. Mais de cette tragédie est née une grande victoire pour nous. De la mort nous est venue la certitude qu’il y aura une vie après la mort et que nous la vivrons ensemble.
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