Ceux qui ont péri (partie 2 de 2) : Les peuples de Moïse et de Lot
Description: Les récits fascinants de certaines nations du passé et de leurs prophètes, tels que relatés dans le Coran, de même que diverses preuves archéologiques témoignant de leur passage sur terre. Partie 2.
- par AbdurRahman Mahdi, www.Quran.nu, (édité par IslamReligion.com)
- Publié le 22 Aug 2011
- Dernière mise à jour le 22 Aug 2011
- imprimés: 2,217
- Lus: 59,843 (moyenne quotidienne: 12)
- Évalué par: 133
- Envoyés: 1
- Commentés: 1
« Alors Pharaon dit : « Ô Haman! Bâtis-moi une tour; peut-être atteindrai-je les voies, les voies des cieux, et [peut-être] apercevrai-je le Dieu de Moïse, bien que je considère celui-ci comme un menteur. » (Coran 40:36-37)
Durant un peu plus de mille ans, le seul « Haman » qui était mentionné en-dehors des textes islamiques était un courtisan babylonien que l’on retrouvait dans l’histoire de la Tour de Babel. Les intellectuels ridiculisaient sa mention, dans le Coran, et la citaient comme preuve démontrant que Mohammed aurait prétendument emprunté ses informations de la Bible, confondant au passage la légende babylonienne avec l’histoire de l’exode.
Puis, en 1799, un des capitaines de Napoléon, en Égypte, découvrit une pierre de granit de couleur gris foncé, avec des teintes de rose, dans la cité portuaire de Rosette. Il la montra au général Abdoullah Jacques de Menou, un converti à l’islam, qui l’envoya au Caire pour être étudiée. La pierre de Rosette, qui daterait de l’an 196 avant J.-C., porte trois versions d’un même texte en trois écritures : égyptien en hiéroglyphes, égyptien en écriture démotique et alphabet grec. Sa découverte permit aux érudits du monde entier de déchiffrer, enfin, les hiéroglyphes égyptiens. Par conséquent, ils purent également décoder, entre autres, l’inscription d’une stèle pharaonique datant de l’époque de la mosaïque, gardée au musée Hof de Vienne. Étrangement, le nom « Haman » fut découvert, sur cette stèle[1], et ce « Haman » portait le titre de « chef des ouvriers de la carrière de pierres ».[2] Exactement le genre d’homme à qui Pharaon était susceptible d’avoir demandé de lui bâtir une tour élevée!
« Coré, Pharaon et Haman [subirent le même sort]. Moïse leur avait apporté des preuves claires (du pouvoir suprême de Dieu), mais ils se montrèrent arrogants sur terre; et ils ne purent Nous échapper. » (Coran 29:39)
« Nous allons aujourd’hui épargner ton corps afin que tu sois un signe pour ceux qui viendront après toi. Mais en vérité, beaucoup de gens ne prêtent aucune attention à Nos signes. » (Coran 10:92)[3]
« Et Nous renversâmes [la ville de Sodome] de fond en comble et fîmes pleuvoir sur ses habitants des pierres d’argile. Voilà vraiment des signes pour ceux qui savent observer. [Cette ville] se trouvait sur un chemin (passant), connu de tous. Voilà vraiment un signe pour les croyants! » (Coran 15:74-77)
Le prophète Lot souffrit beaucoup aux mains de son peuple pour l’avoir mis en garde à maintes reprises contre l’homosexualité et l’oppression. Jusqu’à ce que, finalement, Dieu fasse pleuvoir sur les Sodomites des pierres d’argile, avant de renverser leur ville comme on retourne une crêpe! Les eaux de la Mer Morte (ci-dessus) remplirent l’énorme cavité laissée dans le sillage de la terrible destruction. Aujourd’hui, seules quelques ruines (ci-dessous) demeurent de ces gens qui, un jour, prospérèrent dans leur pays. Les péchés des Sodomites firent en sorte que ces terres deviennent le point le plus bas de la surface de la terre et ce, de plus d’une façon!
Lisez le Coran et tirez des leçons des récits des nations du passé, celles qui atteignirent le sommet de la civilisation, qui amassèrent maintes richesses, qui jouirent du pouvoir et du prestige, mais qui se montrèrent ingrates envers leur Seigneur, jusqu’à L’oublier, en plus de s’oublier elles-mêmes. Ayant choisi d’adorer de fausses divinités, elles finirent par sombrer dans la décadence et la corruption, dans l’arrogance, la cruauté et l’oppression. Dieu leur envoya Ses prophètes avec moult révélations et miracles, afin de leur rappeler Ses faveurs envers elles, de leur faire prendre conscience de leurs devoirs envers Lui et de leur obligation de se montrer justes et clémentes entre elles et envers la création dans son ensemble. Mais en dépit de tous ces signes très clairs, elles choisirent d’emprunter la voie de l’incroyance; elles rejetèrent les prophètes, se moquèrent et abusèrent d’eux et tentèrent même de les tuer!
Finalement, lorsqu’il n’y eut plus aucun espoir de les voir prendre la bonne voie et qu’elles n’eurent plus aucune excuse valable pour justifier leur comportement, elles hâtèrent elles-mêmes leur propre destruction en mettant Dieu au défi de les châtier ! Ce qu’Il fit sur-le-champ et la terre fut lavée de ces mécréants. Non seulement leurs vestiges nous servent-ils de rappel, aujourd’hui, mais ils prouvent également l’origine divine du Coran. Car nul autre qu’un véritable prophète de Dieu, comme l’était Mohammed, n’aurait pu réciter avec autant d’assurance des versets aussi détaillés, à moins d’être inspiré par Dieu.
« L’histoire de ceux qui les ont précédés ne leur est-elle par parvenue? L’histoire des peuples de Noé, des ‘Aad, des Thamoud, d’Abraham, des gens de Madyan et des villes renversées [dans lesquelles habitaient le peuple de Lot]? Leurs messagers leur avaient apporté des preuves (du pouvoir suprême de Dieu). Ce n’est pas Dieu qui leur fit du tort; ils se firent (plutôt) du tort à eux-mêmes. » (Coran 9:70)
Footnotes:
[1] Walter Wreszinski, Aegyptische Inschriften aus dem K.K. Hof Museum in Wien, 1906, J. C. Hinrichs' sche Buchhandlung.
[2] Hermann Ranke, Die Ägyptischen Personennamen, Verzeichnis der Namen, Verlag Von J. J. Augustin in Glückstadt, Band I, 1935, Band II, 1952.
[3] Les photos ci-dessus sont celles d’une momie égyptienne que l’on croit être celle de Pharaon. Pour des informations supplémentaires : Mummies of the Pharaohs: Modern Medical Investigations (Momies et pharaons : recherches médicales modernes), par Maurice Bucaille. Traduit par Alastair D. Pannell et l’auteur. Illustré. 236 pp. New York: St. Martin's Press.