Ce qu’ils ont dit sur Mohammed (partie 1 de 3)
Description: Les déclarations d’érudits occidentaux qui ont étudié la vie de Mohammed. Partie 1 : Introduction.
- par iiie.net (édité par IslamReligion.com)
- Publié le 10 Oct 2011
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Durant les Croisades, toutes sortes de calomnies furent inventées contre le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Avec l’apparition de l’ère moderne, marquée par une plus grande tolérance religieuse et une liberté de croyance accrue, un changement s’est opéré dans l’approche des auteurs occidentaux quant à leur façon de décrire la vie et le caractère de Mohammed. Les points de vue de certains érudits non-musulmans, rapportés à la fin de cet article, en font foi.
Il reste cependant un pas supplémentaire à franchir, pour l’Occident, afin qu’il reconnaisse Mohammed comme le dernier des prophètes de Dieu, envoyé à toute l’humanité, jusqu’à la fin des temps. Car malgré toute son ouverture et son objectivité, il n’y a pas eu d’efforts sincères, dans cette partie du monde, pour comprendre la mission prophétique de Mohammed. Il est étrange de voir des hommages fort élogieux lui être rendus pour son intégrité et ses nombreuses réalisations, tout en voyant sa mission prophétique, en tant que véritable prophète de Dieu, être rejetée, de façon implicite ou même explicite. C’est ici qu’il serait bon que chacun fasse un examen de conscience et revoie sa définition personnelle de l’objectivité. Les faits suivants, tirés de la biographie de Mohammed, sont susceptibles d’aider chacun à se faire une idée un peu plus claire du personnage et de sa mission.
Jusqu’à l’âge de quarante ans, Mohammed n’était connu ni comme chef d’État ni comme orateur, et encore moins comme prêcheur. On ne l’avait jamais entendu parler d’éthique, de lois, de politique, d’économie ou de sociologie. Il ne fait aucun doute qu’il était doté d’un excellent caractère, qu’il avait de très belles manières et qu’il était cultivé. Mais rien, chez lui, ne détonait au point où ses semblables se seraient attendus à quelque chose d’extraordinaire de sa part. Pourtant, lorsqu’il sortit de la grotte de Hira avec un message à transmettre à l’humanité, c’était un homme totalement transformé. Il est difficile de croire qu’un homme que tous reconnaissaient comme bon se serait, du jour au lendemain, transformé en imposteur et aurait prétendu être le prophète de Dieu, provoquant ainsi la colère de son peuple. Pour quelle raison se serait-il imposé un tel fardeau?
Pour le convaincre de cesser de prêcher sa religion, les notables de son peuple lui offrirent de faire de lui leur roi et de déposer à ses pieds toutes les richesses du pays. Mais il refusa toutes leurs offres et poursuivit la mission dont il était investi, seul face au monde, essuyant quotidiennement insultes, ostracisation et même attaques physiques de la part de son peuple. Ce n’est que par l’appui de son Créateur, par sa ferme volonté de prêcher Son message et par sa conviction inébranlable que l’islam finirait par devenir le seul mode de vie acceptable pour l’humanité qu’il se tint, ferme comme le roc, devant l’opposition et les conspirations visant à l’éliminer. On l’a accusé d’avoir cherché à rabaisser les juifs et les chrétiens. Or, il n’y a rien de plus faux. Pourquoi aurait-il alors fait de la croyance en Jésus et Moïse, de même qu’en tous les prophètes de Dieu, une condition de la foi, sans laquelle nul ne peut être musulman?
Le fait qu’il était illettré et qu’il avait mené une vie des plus rangées quarante années durant, avant sa mission prophétique, pour ensuite devenir si éloquent que toute l’Arabie ne se tenait plus d’admiration pour son discours n’est-il pas une preuve du caractère véridique de sa mission? Son discours [i.e. la récitation du Coran, qui lui était transmise par Dieu], du jour au lendemain, était devenu si unique et inimitable que de nombreux poètes et orateurs arabes (qui étaient pourtant connus pour être au sommet de leur art) échouèrent à produire des textes comparables. Mais surtout, comment cet illettré du désert pouvait-il réciter des versets contenant des vérités scientifiques qu’aucun être humain ne pouvait connaître, à cette époque?
Et enfin, pourquoi a-t-il continué de mener une vie difficile, même après avoir acquis une autorité et un pouvoir certains? Il vaut la peine de méditer sur ces paroles, qu’il a prononcées avant de mourir :
« Nous, la communauté de prophètes, ne laissons rien [financièrement] en héritage. Tout ce que nous laissons doit être donné en charité. »
Mohammed est le dernier d’une succession de prophètes qui furent envoyés par Dieu en diverses contrées et diverses époques depuis de début de l’humanité. Nous vous présentons maintenant, dans la deuxième partie, diverses citations d’auteurs occidentaux sur le prophète Mohammed.
Ce qu’ils ont dit sur Mohammed (partie 2 de 3)
Description: Les déclarations d’érudits occidentaux qui ont étudié la vie de Mohammed. Partie 2.
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Lamartine, Histoire de la Turquie, Paris 1854, Vol II, pp. 276-77:
« Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l'immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l'homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l'histoire moderne à Mahomet ? Les plus fameux n'ont remués que des armes, des lois, des empires; ils n'ont fondé, quand ils ont fondés quelque chose, que des puissances matérielles, écroulées souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d'hommes sur un tiers du globe habité ; mais il a remué, de plus, des idées, des croyances, des âmes. Il a fondé sur un Livre, dont chaque lettre est devenue une loi, une nationalité spirituelle qui englobe des peuples de toutes les langues et de toutes les races, et il a imprimé, pour caractère indélébile de cette nationalité musulmane, la haine des faux dieux et la passion du Dieu un et immatériel...
(…) sa longanimité dans la victoire, son ambition toute d’idée, nullement d’empire, sa prière sans fin, sa conversation mystique avec dieu, sa mort et son triomphe après le tombeau : plus qu’une imposture, une conviction. Ce fut cette conviction qui lui donna la puissance de restaurer un dogme. Ce dogme était double, l’unité de dieu et l’immatérialité de Dieu, l’un disant ce que dieu est, l’autre disant ce qu’il n’est pas ; l’un renversant avec le sabre des dieux mensonges, l’autre inaugurant avec la parole une idée !
Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d'idées, restaurateur de dogmes rationnels, d'un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d'un empire spirituel, voilà Mahomet. A toutes les échelles où l'on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ?... »
Edward Gibbon et Simon Ocklay, History of the Saracen Empire (Histoire de l’empire des Sarrasins), Londres, 1870, p. 54:
« Ce n’est pas la propagation, mais la permanence de sa religion qui mérite notre émerveillement ; la même impression, pure et parfaite, qu’il laissa à la Mecque et à Médine, se retrouve, après douze siècles, chez les Indiens, les Africains et les Turcs, prosélytes du Coran [...] Les musulmans ont su résister, uniformément, à la tentation de réduire l’objet de leur foi et de leur dévotion au niveau des sens et de l’imagination de l’homme. “Je crois en Un seul Dieu et en Mohammad, son prophète” ; ceci renferme la profession de Foi de l’Islam, de façon simple et invariable. L’image intellectuelle de la Divinité n'a jamais été dégradée par une idole, quelle qu’elle soit ; les hommages rendus au prophète n’ont jamais franchi la mesure de la vertu humaine ; ses préceptes vivants ont restreint l'amour que ses disciples lui portent dans les limites de la raison et de la religion. »
Bosworth Smith, Mohammed and Mohammadanism (Mahomet et le mahométisme), London 1874, p. 92:
« Il était César et le pape réunis en un seul être; mais il était le Pape sans avoir les prétentions du Pape, et César sans avoir les légions de César: Sans armée, sans garde du corps, sans palais et sans revenu fixe; s'il y a un homme qui a le droit de dire qu'il règne par la volonté divine, se serait Mahomet, puisqu'il a tout le pouvoir sans avoir les instruments ni les supports. »
Annie Besant, The Life and Teachings of Muhammad (La vie et les enseignements de Mohammed), Madras 1932, p. 4:
« Il est impossible pour quelqu’un qui étudie la vie et le caractère du grand Prophète d’Arabie, pour quelqu’un qui sait comment il enseignait et de quelle façon il vivait, d’avoir d’autre sentiment que le respect pour ce prophète prodigieux, l’un des grands messagers de l’Être suprême. Même si ses discours contiennent bien des choses qui sont familières à beaucoup d’entre vous, chaque fois que moi-même je les relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un nouveau sentiment de révérence pour ce prodigieux grand maître arabe. »
W. Montgomery, Mohammad at Mecca (Mohammed à la Mecque), Oxford 1953, p. 52:
« La façon dont il accepta les persécutions dues à sa foi, la haute moralité des hommes qui vécurent à ses côtés et qui le prirent pour guide, la grandeur de son œuvre ultime, tout cela ne fait que démontrer son intégrité fondamentale. La supposition selon laquelle Muhammad serait un imposteur soulève plus de problèmes qu’elle n’en résout. Et pourtant, aucune des grandes figures de l’histoire n’est si peu appréciée en Occident que le Prophète Mohammad. »
James A. Michener, ‘Islam: The Misunderstood Religion’ (L’islam, la religion incomprise), article du Reader’s Digest (version américaine), mai 1955, pp. 68-70:
« Mohammed, c’est homme inspiré qui a fondé l’islam, est né en l’an 570, au sein d’une tribu arabe qui adorait les idoles. Orphelin à la naissance, il se soucia toujours des pauvres et des indigents, des veuves et des orphelins, des esclaves et des opprimés. À l’âge de vingt ans, il était déjà homme d’affaires et dirigeait des caravanes commerciales pour une riche veuve. À l’âge de vingt-cinq ans, celle-ci lui proposa de devenir son épouse. Même si elle était son aînée de quinze ans, il accepta et vécut fidèlement à ses côtés jusqu’à la mort de celle-ci.
« Comme presque tous les grands prophètes avant lui, Mohammed tenta de fuir devant la responsabilité de transmettre le message de Dieu, craignant de ne pas être à la hauteur. Mais l’ange que Dieu lui avait envoyé lui ordonna : « Lis! ». Nous savons pourtant que Mohammed était incapable de lire et d’écrire. Mais il répéta les paroles qu’on lui révélait, paroles qui allaient bientôt révolutionner une grande partie de la planète : « Il n’y a qu’un seul Dieu ».
« En toute chose, Mohammed possédait un esprit très pratique. Quand son fils bien-aimé, Ibrahim, rendit l’âme en bas âge, une éclipse survint et les gens firent circuler la rumeur selon laquelle il s’agissait d’une façon, pour Dieu, de lui manifester Ses condoléances. Alors Mohammed déclara : « Une éclipse n’est qu’un phénomène naturel. Il est insensé d’attribuer une telle manifestation à la mort ou à la naissance d’un être humain. »
« Lorsque Mohammed quitta ce monde, certains furent tentés de le déifier. Mais celui qui s’apprêtait à devenir le premier calife, son successeur, tua dans l’œuf cette hystérie en prononçant des paroles considérées comme parmi les plus nobles dans l’histoire de la religion : « S’il en est parmi vous qui souhaitent adorer Mohammed, sachez qu’il est mort. Mais si c’est Dieu que vous souhaitez adorer, sachez qu’Il est bel et bien vivant. »
Michael H. Hart, The 100: A Ranking of the Most Influential Persons in History (Le classement des 100 personnes les plus influentes de l’histoire de l’humanité), New York: Hart Publishing Company, Inc. 1978, p. 33:
« Certains lecteurs seront peut-être étonnés de me voir placer Muhammad en tête des personnalités ayant exercé le plus d’influence en ce monde, et d’autres contesteront probablement mon choix. Cependant, Muhammad est le seul homme au monde qui ait réussi par excellence sur les plans religieux et séculier. »
Ce qu’ils ont dit sur Mohammed (partie 3 de 3)
Description: Les déclarations d’érudits occidentaux qui ont étudié la vie de Mohammed. Partie 3.
- par Husain Pasha (édité par IslamReligion.com)
- Publié le 17 Oct 2011
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Encyclopedia Britannica:
« … de nombreux détails provenant de sources proches de lui nous apprennent qu’il était un homme honnête et droit, qui avait su gagner le respect et la fidélité des autres hommes considérés comme aussi honnêtes et droits. » (Vol. 12)
George Bernard Shaw dit, à son sujet :
« Il mérite le titre de Sauveur de l’humanité. « Si un homme comme Mohammed gouvernait le monde, il parviendrait à résoudre ses problèmes et à lui assurer la paix et le bonheur dont il a besoin. »
Dans son ouvrage intitulé The Genuine Islam (Le véritable islam, Singapour, Vol. 1, No. 8, 1936), il écrit :
« Il fut, de loin, l'homme le plus remarquable qui ait jamais existé sur cette terre. Il prêcha une religion, fonda un état, bâtit une nation, établit un code moral, initia de nombreuses réformes sociales et politiques, fit naître une société solide et dynamique qui personnifia ses enseignements en les mettant tous en pratique, et qui révolutionna tous les domaines de la pensée et de l'action humaines d’alors, de jadis et des temps à venir.
Son nom était Mohammed, que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui. Il acheva toutes ces merveilles en vingt-trois ans, un laps de temps incroyablement court.
Mohammed naquit en Arabie, en 570 de l'ère chrétienne, d’une jeune veuve qui devait mourir elle aussi peu après. Mais il était destiné à vivre sous les feux de l’Histoire: son existence nous est connue dans les moindres détails. Et quand il mourut, à l'âge de 63 ans, toute la péninsule arabe avait abandonné le polythéisme et l'idolâtrie pour l'adoration d'un Dieu unique... Les querelles et les guerres tribales cédèrent la place à la solidarité et l'unité nationales; l'ivresse et la débauche devinrent sobriété et piété ; l'iniquité et l'anarchie se transformèrent en vie disciplinée ; de la décadence morale elle atteignit le plus haut niveau de la moralité. L'histoire de l'humanité n'aura jamais été témoin d'une transformation aussi radicale d'un peuple ou d'un pays. »
Le monde a connu plusieurs grands personnages. Mais la plupart étaient monolithiques et ne se distinguèrent que dans un ou deux domaines. Souvent, la vie et les enseignements de ces personnalités se perdirent dans la nuit des temps. Il y a beaucoup de spéculation sur l’endroit et le moment de leur naissance, sur leur mode de vie, sur la nature de leurs enseignements et sur le degré de leur succès ou de leur échec et c’est pourquoi il est impossible, pour les historiens, de dresser leur biographie exacte.
Ce n’est pas le cas de Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Cet homme a accompli tellement de choses dans un si grand nombre de domaines qu’il a couvert pratiquement toutes les sphères de la pensée humaine et du comportement. Tous les détails de sa vie privée et toutes ses déclarations sont documentés, archivés et impeccablement préservés, de nos jours encore. L’authenticité de ces documents est attestée non seulement par les fidèles de Mohammed, mais aussi par ses plus fervents détracteurs.
Mohammed était un enseignant, un réformateur, un guide moral, un administrateur, un ami fidèle, un compagnon parfait, un mari dévoué et un père aimant, tout cela et plus encore. Aucun autre homme, dans l’histoire de l’humanité, n’a autant excellé ni ne l’a égalé dans toutes ces sphères de la vie. Seule une personnalité aussi désintéressée pouvait atteindre une telle perfection.
Mahatma Gandhi, parlant du caractère de Mohammed, a dit, dans un article publié dans Young India :
« Je voulais mieux connaître la vie de celui qui aujourd’hui détient indiscutablement les cœurs de millions d’êtres humains. Je suis désormais plus que jamais convaincu que ce ne fut pas l’épée qui créa une place pour l’islam dans le cœur de ceux qui cherchaient une direction à leur vie. Ce fut cette grande humilité, cet altruisme du prophète, l’égard scrupuleux envers ses engagements, sa dévotion intense à ses amis et ses fidèles, son intrépidité, son courage, sa confiance absolue en Dieu et en sa propre mission. Ces faits, et non l’épée, lui amenèrent tant de succès et lui permirent de surmonter les problèmes. »
Thomas Carlyle, dans son ouvrage intitulé Heroes and Heroworship, s’étonne…
« … qu’un homme, seul, ait pu unir des tribus ennemies et des bédouins nomades pour en faire une nation puissante et civilisée et ce, en moins de deux décennies. »
Diwan Chand Sharma a écrit :
« Mohammed était l’âme de la bienveillance; et son influence fut ressentie et jamais oubliée par ceux qui l’entouraient. »
(D.C. Sharma, The Prophet of the East (Le Prophète de l’Orient), Calcutta, 1935, pp. 12)
Edward Gibbon etSimon Ockley ont écrit, au sujet de la profession de foi islamique :
« Je crois en un seul Dieu et en Mohammed, Son Prophète » ; ceci renferme la profession de foi de l'islam, de façon simple et invariable. L'image intellectuelle de la Divinité ne s'est jamais vue dégradée par une idole quelle qu'elle soit; les hommages rendus au Prophète n'ont jamais franchi la mesure de la vertu humaine; et ses préceptes vivants ont restreint la gratitude de ses disciples dans les limites de la raison et de la religion. »
(History of the Saracan Empire (Histoire de l’empire sarrasin), Londres, 1870, p. 54)
« Mohammed n’était ni plus ni moins qu’un être humain. Mais c’était un homme avec une noble mission, qui était d’amener l’humanité à s’unir dans l’adoration d’un seul et unique Dieu et de lui enseigner à vivre de façon honnête et droite, tout en respectant les commandements de Dieu. Il se décrivait toujours comme le « serviteur et messager de Dieu » et chacune de ses actions en était la preuve. »
Sur l’égalité des hommes devant Dieu, en islam, la célèbre poétesse indienne Sarojini Naidu a dit :
«
(S. Naidu, Ideals of Islam (Les idéaux de l’islam), vide Speeches & Writings, Madras, 1918, p. 169)
Le professeur Hurgronje a écrit, quant à lui :
« L’alliance des nations fondée par le prophète de l’islam pose le principe d’unité et de fraternité humaines sur des fondements aussi universels afin d’agir comme phare pour les autres nations ». Il poursuit : « Le fait est qu’aucune nation, en ce monde, ne peut prétendre égaler ce que l’islam a réussi à faire en formant une alliance entre les nations. »
Le monde n’a jamais hésité à élever au rang de divinités des individus dont la vie et les réalisations relèvent plus de la légende que de la réalité. Aucun de ces individus n’a jamais accompli ne serait-ce qu’une fraction de ce que Mohammed a accompli. Et pourtant, tous ses efforts et toute son énergie n’ont été déployés que dans le seul but d’amener l’humanité à s’unir dans l’adoration exclusive de Dieu et à mener une vie basée sur l’excellence morale. Ni Mohammed ni ses fidèles n’ont jamais prétendu, à aucun moment, qu’il était le fils de Dieu ou qu’il était l’incarnation de Dieu, ou même qu’il possédait des attributs divins. Il n’a jamais été qu’un messager de Dieu et c’est ainsi que ses fidèles le considèrent de nos jours encore.
Michael H. Hart, The 100: A Ranking of the Most Influential Persons in History (Le classement des 100 personnes les plus influentes de l’histoire de l’humanité), New York: Hart Publishing Company, Inc. 1978, p. 33:
« Certains lecteurs seront peut-être étonnés de me voir placer Muhammad en tête des personnalités ayant exercé le plus d’influence en ce monde, et d’autres contesteront probablement mon choix. Cependant, Muhammad est le seul homme au monde qui ait réussi par excellence sur les plans religieux et séculier. »
K. S. Ramakrishna Rao, un professeur de philosophie indien, dit de Mohammed, dans son pamphlet intitulé Muhammad, The Prophet of Islam, qu’il était :
« … le modèle parfait pour la vie humaine. »
Et il explique ainsi ses propos:
« Il est difficile de cerner totalement la personnalité de Mohammed. Je n’arrive à en saisir qu’un regard. Quelle incroyable succession de tableaux pittoresques ! Il y a Mohammed le prophète, Mohammed le guerrier; Mohammed l’homme d’affaire, Mohammed l’homme d’État; Mohammed l’orateur; Mohammed le réformateur; Mohammed le Refuge de l’orphelin; Mohammed le Protecteur des esclaves; Mohammed l’Émancipateur de la femme; Mohammed le juge; Mohammed le Saint. Et dans tous ces rôles, dans toutes ces sphères d’activité, il s’est comporté en héros. »
Aujourd’hui, quatorze siècles plus tard, nous avons encore accès à la biographie et aux enseignements de Mohammed, sans qu’ils n’aient subi la moindre altération. Ils offrent toujours le même espoir et les mêmes solutions pour traiter les nombreux maux de l’humanité. Il ne s’agit pas là d’une prétention des fidèles de l’islam, mais d’une réalité historique indéniable.
Le moindre que vous puissiez faire, en tant qu’être humain pensant et soucieux de votre bien-être, est de vous arrêter un moment et de vous demander si ces affirmations sont absolument vraies. Et en supposant qu’elles le soient et que vous n’aviez jamais entendu parler de cet homme, Mohammed, n’est-il pas temps, pour vous, de chercher à mieux le connaître, lui et le message qu’il a transmis à l’humanité?
Cela ne vous coûtera rien, mais pourrait s’avérer être le début d’une nouvelle ère, dans votre vie.
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