Donald W. Flood, ex-chrétien, États-Unis (partie 1 de 4)
Description: Comment une analogie avec une roulette a amené cet ancien résident de Las Vegas à devenir musulman. Partie 1 : rassembler les pièces initiales du « casse-tête de la raison d’être de la vie ».
- par Donald W. Flood
- Publié le 19 Mar 2012
- Dernière mise à jour le 19 Mar 2012
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Je croyais, autrefois, que mes parents, en m’éduquant comme ils l’avaient fait, m’avaient offert un excellent mode de vie, d’autant plus que je me sentais parfaitement épanoui, à la fois physiquement et mentalement. Jeune homme, j’ai vécu la vie de l’Américain moyen, avec un quotidien relativement hédoniste; j’aimais la musique, les fêtes, les femmes, les sports, les voyages, les mets ethniques et les langues étrangères. À un certain point de ma vie, cependant, j’ai senti que j’étais en « faillite spirituelle » et je me suis demandé : « Et maintenant, quoi? ». Puis, j’ai pensé : « La vie ne peut se résumer qu’à cela; il doit y avoir un sens plus profond à mon existence! ». Cette réalisation fut l’élément déclencheur d’une quête de vérité qui allait emprunter divers chemins.
Je supposai que la raison pour laquelle je me sentais si vide, spirituellement, était la vie que je menais aux États-Unis, une vie de plaisirs instantanés et de comportements impulsifs. J’en déduisis que la solution était peut-être de trouver un meilleur lieu d’habitation. Je me mis donc en quête de ce lieu idéal. Après avoir visité de nombreux endroits, je compris qu’il ne s’agissait pas tant de trouver un endroit parfait qu’une culture ayant la meilleure approche vis-à-vis de la vie. Lorsque je découvris une culture que je jugeai attrayante et sensée, je dus finir par reconnaître qu’elle comportait tout de même des failles. J’en déduisis alors que je devais en apprendre plus sur les divers modes de vie à travers le monde pour pouvoir extraire le meilleur de chacun d’eux. C’est probablement cette attitude qui me plongea réellement dans ma quête de vérité.
Incapable de vraiment vivre la vie d’un citoyen du monde, je me mis à lire des ouvrages de métaphysique, car j’avais toujours été intrigué par le monde ésotérique. J’appris que les choses fonctionnent sur la base de lois universelles que chacun peut utiliser à son propre avantage. Après de nombreuses lectures à ce sujet, j’en vins à la conclusion que plus important encore que ces lois était le créateur de ces lois, i.e. Dieu. Je compris également que la métaphysique peut être une voie dangereuse à suivre et c’est pourquoi je laissai tomber mes lectures sur le sujet.
Un bon ami me proposa de partir trois mois avec lui en voyage de camping à travers les États-Unis et l’Ouest canadien, dans l’intention de découvrir la raison d’être de notre existence. Nous eûmes l’occasion de contempler les merveilles de la nature et de réaliser que ce monde ne pouvait s’être créé par hasard; nous avions devant les yeux des milliers de signes et d’indices qui pointaient tous en direction de leur Créateur. Ce voyage me permit donc de raffermir ma croyance en Dieu.
De retour chez moi, je trouvai que le rythme de vie de la ville me stressait plus qu’auparavant, alors je me tournai vers la méditation, ce qui me permit de trouver une certaine paix intérieure. Malheureusement, ce sentiment de tranquillité et de paix n’était toujours que temporaire et aussitôt que je me relevais et vaquais à mes occupations, il disparaissait. De plus, la discipline de la méditation devint rapidement trop lourde pour moi et j’y perdis peu à peu intérêt.
Peu de temps après, je me dis que la vérité se trouvait peut-être dans l’épanouissement personnel. Je devins un lecteur avide d’ouvrages de motivation et m’inscrivis à des séminaires portant sur le même sujet. Simultanément, je m’efforçais de vivre en accord avec un slogan publicitaire de l’armée américaine que je voyais à la télé et qui disait : « Soyez tout ce que vous pouvez être » et je me surpassai dans les arts martiaux, le parachutisme et même la marche sur les braises. Avec mes lectures et mes exploits, j’avais acquis une grande confiance en moi, mais la réalité est que je n’avais toujours pas découvert la vérité.
Peu de temps après, je m’adonnai à la lecture de nombreux ouvrages philosophiques, dans lesquels je découvris des concepts fort intéressants. Mais il n’y avait aucune philosophie en particulier avec laquelle j’étais totalement d’accord. Je pris donc le meilleur de chacune de ces doctrines et me retrouvai avec une « religion à la carte », qui mettait surtout l’accent sur le bon comportement moral. J’en conclus rapidement que la bonne moralité était une bonne chose, mais qu’elle ne résolvait pas le casse-tête de la raison d’être de notre existence.
Quelque temps plus tard, j’obtins un emploi dans un pays musulman, emploi qui me laissait suffisamment de temps libre pour lire et réfléchir sur le sens de la vie. Tout en poursuivant ma quête de vérité, je lus, dans un ouvrage, un passage sur la nécessité de se repentir sincèrement à Dieu. C’est ce que je fis et je ressentis soudain beaucoup de remords envers les gens à qui j’avais causé du tort dans ma vie, au point où des larmes se mirent à rouler sur mes joues.
Quelques jours plus tard, j’eus une conversation avec des amis musulmans, au cours de laquelle je mentionnai que chez moi, aux États-Unis, j’étais habitué à beaucoup plus de liberté qu’ici, dans leur pays. L’un d’eux répondit : « Cela dépend de ce que tu entends par « liberté ». Chez vous, peu importe à quel point les parents enseignent la moralité à leurs enfants, à la maison, aussitôt que ces derniers sortent de chez eux, tout ce qu’ils voient, autour d’eux, contredit ce que leur ont enseigné leurs parents. Mais dans la plupart des communautés musulmanes, les valeurs morales enseignées aux enfants, à la maison, sont très similaires à celles qu’ils retrouvent, à l’extérieur. Alors qui est vraiment libre, ici? » De cette analogie, je conclus que les règles et les restrictions islamiques régissant le comportement humain n’étaient pas là pour restreindre la liberté, mais pour définir la liberté et apporter une certaine dignité à l’homme.
Puis, j’eus une autre occasion d’en apprendre plus, sur l’islam, lorsque je fus invité à dîner chez des musulmans. Après avoir mentionné, au cours du repas, que j’avais vécu à Las Vegas (Nevada) avant d’accepter un emploi au Moyen-Orient, un des invités, un musulman originaire des États-Unis, dit : « Tu dois t’assurer de mourir en bon musulman. » Je lui demandai de m’expliquer ce qu’il entendait par là. Il dit : « Si tu meurs en tant que non-musulman, c’est comme si tu jouais à la roulette en misant tous tes jetons (i.e. toute ta vie, incluant tes actions et ta croyance en Dieu) sur un seul numéro, en espérant que peut-être, par la miséricorde de Dieu, tu entreras au Paradis au Jour du Jugement. Par contre, si tu meurs en tant que bon musulman, c’est comme si tu étalais tes jetons sur toute la roulette, de façon à ce que chaque numéro porte un jeton; peu importe le numéro qui sera sélectionné, tu seras sauvé de toute façon. Autrement dit, vivre et mourir en bon musulman est à la fois la meilleure assurance que tu puisses avoir de ne pas aller en Enfer et le meilleur investissement pour aller au Paradis. » En tant qu’ancien résident de Las Vegas, il me fut facile de comprendre une analogie aussi frappante.
Je compris ce soir-là que je ne trouverais pas la vérité en dehors de ces religions que Dieu a révélées par l’intermédiaires de prophètes et de messagers. Je décidai donc de poursuivre ma quête en me concentrant davantage sur le christianisme et l’islam.
Donald W. Flood, ex-chrétien, États-Unis (partie 2/4)
Description: Comment une analogie avec une roulette a amené cet ancien résident de Las Vegas à devenir musulman. Partie 2 : Le christianisme et la croyance répandue selon laquelle Jésus est le fils de Dieu.
- par Donald W. Flood
- Publié le 26 Mar 2012
- Dernière mise à jour le 26 Mar 2012
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Même si j’ai été élevé par des parents chrétiens, le christianisme ne m’a jamais vraiment intéressé parce que trop déroutant. J’ai toujours senti que j’avais hérité d’une religion mystérieuse et impossible à comprendre et c’est probablement la raison pour laquelle j’ai toujours été un chrétien de nom seulement. De plus, à la longue, mes doutes au sujet du christianisme avaient fait de moi une personne sans religion. Néanmoins, durant ma quête de vérité, j’eus l’occasion d’examiner de plus près ces croyances dont j’avais hérité de mes parents, mais que je ne m’étais jamais donné la peine d’étudier.
En consultant des livrets et des cassettes audio et vidéo sur le christianisme, produits à la fois par des musulmans et des non-musulmans, j’ai découvert avec surprise qu’il y a des centaines de versets bibliques qui vont à l’encontre des croyances chrétiennes établies. En effet, selon ces références que j’ai consultées, Dieu était considéré comme Un avant la venue de Jésus (que la paix soit sur lui). De même, Jésus n’a jamais prêché autre chose que l’unicité de Dieu. Ce n’est qu’après la venue de Jésus que les chrétiens se sont mis à croire à la trinité. Aussi, avant Jésus, Dieu n’avait ni fils ni associés. De même, Jésus a clairement affirmé être le messager de Dieu, tandis qu’après sa mort, le clergé chrétien insista pour dire que Jésus était le fils de Dieu ou, tout aussi pire, Dieu Lui-même.
Concernant le monothéisme, le premier des dix commandements confirme l’affirmation de Jésus selon laquelle Dieu est unique : « Ô Israël, ton Seigneur, Dieu, est un Dieu unique. » (Marc 12:29)[1] De même, la Bible contient de très nombreux versets réfutant la divinité de Jésus. Par exemple, Jésus admet ne pas pouvoir accomplir de miracles par sa propre volonté, mais uniquement par la volonté et par la permission de Dieu.[2] Il est également intéressant de noter que des versets affirment que Jésus priait.[3] Je ne peux m’empêcher de me demander : « Comment Jésus peut-il être Dieu et prier Dieu en même temps? » Un Dieu qui prie est une énorme contradiction. De plus, Jésus affirme que ses enseignements ne sont pas les siens, mais ceux de Celui qui l’a envoyé.[4] Logiquement, si ce qu’il dit ne provient pas de lui, il n’est autre qu’un prophète recevant la révélation de Dieu comme la reçurent d’autres prophètes avant et après lui. En outre, Jésus admet ne faire que ce qui lui est enseigné par Dieu.[5] Encore une fois, la question : « Comment Dieu peut-Il enseigner à quelqu’un qui est censé être Dieu? » Dans mes discussions avec des musulmans, mes interlocuteurs reconnaissaient que Jésus avait commandé aux gens de n’adorer qu’un Dieu, comme le commande aussi le Coran : « Dis : « Il est Dieu, l’Unique. » (Coran 112 :1).[6]
Je découvris aussi qu’il y avait dans la Bible des versets qui faisaient référence à Jésus comme à un prophète de Dieu.[7] Et je découvris que l’islam considère Jésus comme un prophète et messager de Dieu. Dans le Coran, Dieu dit :
« Le Messie, fils de Marie, n’était qu’un messager. Avant sa venue, des messagers (comme lui) sont passés. Sa mère était une femme véridique, et ils consommaient tous deux de la nourriture. Vois comme Nous leur expliquons les révélations, et vois comme ils se détournent! » (Coran 5:75)
Une autre croyance fondamentale du christianisme est la croyance selon laquelle Jésus est le fils de Dieu.
Selon la Bible, il était coutumier d’appeler fils de Dieu un prophète de Dieu, ou même un homme vertueux. Jésus s’est lui-même appelé le fils de l’homme, mais pas le fils de Dieu.[8] Il va de soi que c’est Paul qui fut responsable de l’élévation du statut de Jésus à fils de Dieu, déformant ainsi les enseignements de Jésus.[9]
De plus, Jésus n’a jamais été le fils « engendré » par Dieu, tel que l’affirmait Jean 3 :16, jusqu’à ce que la Bible soit révisée et que ces paroles soient effacées. Le Coran, de son côté, affirme que Dieu n’a jamais eu de fils[10], tout en mentionnant que Dieu a créé Adam et Jésus :
« Certes, pour Dieu, Jésus est comme Adam, qu’Il créa de poussière (de la terre), puis lui dit : « Sois! » et il fut. » (Coran 3:59)
En plus de ces modifications, des empereurs et des hommes du clergé y ajoutèrent maintes fabrications allant à l’encontre des enseignements de Jésus. Parmi elles, le concept de la trinité, dans lequel Jésus est l’une des trois manifestations du Dieu trinitaire (le Père, le Fils et le Saint Esprit).[11] La trinité fut inventée après de nombreux conflits entre chrétiens, en l’an 325, lors du concile de Nicée. Par ailleurs, le Coran met en garde les juifs et les chrétiens contre le fait de rejeter les révélations de Dieu et contre la croyance en la trinité.[12]
Un autre sujet de controverse est celui du péché originel et du salut par la crucifixion de Jésus. On suppose qu’avant Jésus, il n’existait pas de doctrine du péché originel. C’est après lui qu’elle serait apparue. Par ailleurs, avant Jésus, le salut s’obtenait par l’obéissance envers Dieu tandis qu’après Jésus, le salut ne pouvait plus s’obtenir que dans le fait de croire à sa crucifixion et à sa résurrection.
Dans le christianisme, c’est la doctrine du péché originel qui justifie le salut par la crucifixion de Jésus. Néanmoins, je découvris que cette doctrine est totalement contredite par certains passages de l’Ancien Testament.[13] Il semble que ce concept fut inventé pour faire croire aux gens qu’ils n’auront pas à rendre compte de leurs péchés devant Dieu, au Jour du Jugement.[14] Pourtant, selon ce que j’ai pu lire, Jésus affirme bel et bien que l’homme ne peut être sauvé que par l’obéissance et la soumission à Dieu.[15] De même, dans le Coran, il est dit que chaque âme sera rétribuée pour ce qu’elle aura acquis.[16] Mais cette idée de soumission à Dieu fut rejetée et remplacée par le salut par la crucifixion de Jésus.[17]
La théorie du salut par la crucifixion stipule que Jésus se serait offert pour être crucifié et ainsi racheter les péchés du monde. Si tel était le cas, pourquoi Jésus aurait-il alors demandé à Dieu de l’aider avant que les soldats ne viennent l’arrêter? De même, pourquoi est-il écrit, dans le Nouveau Testament, que Jésus aurait imploré Dieu à voix haute, tandis qu’il était sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné? » (Matthieu 27:46). De plus, comment Jésus pouvait-il se laisser crucifier pour racheter les péchés du monde alors qu’il n’avait été envoyé qu’aux Enfants d’Israël?[18] Mes recherches me permirent de découvrir de très nombreuses contradictions dans les textes bibliques.
Le Coran affirme que Jésus n’a pas été crucifié, mais que son visage fut transposé sur une autre personne qui elle, fut crucifiée. [19] Si tel est le cas, cela peut expliquer que Jésus se soit manifesté à ses disciples après la crucifixion. Car s’il était vraiment mort sur la croix, il n’aurait pu le faire. Tel qu’on peut le lire dans Luc 24:36-43, Jésus les a rencontrés avec son corps physique et intact, après la crucifixion. Par ailleurs, mes lectures me permirent d’apprendre que c’est Paul qui enseigna l’idée de la résurrection de Jésus.[20] Il aurait également admis que le concept de résurrection constituait son propre évangile.[21]
Diverses sources affirment que Paul, de même que d’autres chrétiens, était irrité par le rejet du message de Jésus par les juifs et c’est pourquoi il alla prêcher aux Gentils. Lui et ses acolytes se rendirent jusque dans le sud de l’Europe, où le polythéisme et l’idolâtrie étaient très répandus. Petit à petit, le message de Jésus fut modifié pour s’adapter aux préférences et aux coutumes des Grecs et des Romains de l’époque. [22] La Bible met en garde contre le fait d’ajouter ou de retirer des informations de ses pages et c’est pourtant exactement ce qui se produisit.[23]
Dieu parle aussi de ce phénomène dans le Coran :
« Malheur, donc, à ceux qui, de leurs propres mains, écrivent un livre et disent : « Ceci vient de Dieu » pour en tirer un prix misérable. Malheur à eux pour ce que leurs mains ont écrit et malheur à eux pour le profit qu’ils en tirent! » (Coran 2:79)
Footnotes:
[1] Voir aussi Nombres 23:19; Deut. 6:4,13; Matt. 4:10, 22:36-38,23:9-10; Marc 10:18; Luc 4:8.
[2] Voir Matt. 12:28; Luc 11:20; Jean 3:2, 5:30; Actes 2:22.
[3] Voir Matt. 26:39; Marc 1:35, 14:32; Luc 5:16, 6:12.
[4] Voir Jean 7:16, 12:49, 14:24, 31.
[5] Voir Jean 8:28.
[6] Voir aussi 4:48; 5:116; 39:67.
[7] Voir Matt. 13:57, 21:11, 45-46; Marc 6:4; Luc 4: 43, 13:33, 24:19; Hébreux 3:1.
[8] Voir Matt. 13:37; Luc 12:10; 1 Tim. 2:5.
[9] Voir Actes 9:20.
[10] Voir 19:88-92.
[11] Voir 1 Jean 5:7.
[12] Voir 3:19; 4:171; 5:73.
[13] Voir Ezéchiel 18:20; Jérémie 31:30.
[14] Voir Ephésiens 1:7; Romains 3:22-26, 4:25, 10:9.
[15] Voir Matt. 5:19-20, 6:4, 7:21, 19:17.
[16] Voir 3:25; 41:46; 74:38.
[17] Voir Romains 3:28; 1 Jean 2:1-2.
[18] Voir Matt. 10:5-6, 15:24.
[19] Voir 4:157-158.
[20] Voir Romains 5:10-11; Actes 17:17,18.
[21] Voir 2 Timothée 2:8.
[22] Voir 1 Cor. 9:19:-23.
[23] Voir Rev. 22:18-19.
Donald W. Flood, ex-chrétien, États-Unis (partie 3 de 4)
Description: Comment une analogie avec une roulette a amené cet ancien résident de Las Vegas à devenir musulman. Partie 3 : le prophète Mohammed, le Coran et divers points de vue sur l’islam.
- par Donald W. Flood
- Publié le 02 Apr 2012
- Dernière mise à jour le 08 Apr 2012
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Le prophète Mohammed dans les Écritures
Une autre chose intéressante que j’appris lors de ma quête spirituelle concerne les prophéties bibliques sur la venue du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Je découvris que des prophéties non équivoques existent, à ce sujet, dans la Bible (bien que les textes originaux aient été altérés depuis longtemps), mentionnant la venue de Mohammed après Jésus.[1] Des érudits musulmans ont confirmé que la description que fait Jésus de celui qui doit venir après lui ne peut s’appliquer à nul autre qu’à Mohammed. De plus, un verset du Coran confirme ce que Jésus a mentionné à ce sujet :
« Et quand Jésus, fils de Marie, dit : « Ô enfants d’Israël! Je suis vraiment le messager de Dieu, qui vous est [envoyé] pour confirmer ce qui a été (révélé), avant ma venue, dans la Torah, et pour vous annoncer la bonne nouvelle d’un messager qui viendra après moi et dont le nom sera « Ahmed ». (Coran 61:6)
Le nom Ahmed est l’un des noms du prophète Mohammed et est dérivé du même mot racine.
Le prophète Mohammed dans le Coran
Je remarquai que le Coran nous invite à maintes reprises à croire en Dieu et au prophète Mohammed, comme dans le verset suivant :
« Dis, (ô Mohammed) : « Ô hommes! Certes, je suis pour vous tous le messager de Dieu, à qui appartient le pouvoir suprême sur les cieux et la terre. Nul ne doit être adoré à part Dieu. Il donne la vie et Il donne la mort. Alors croyez en Lui et en Son messager, le prophète illettré qui croit en Dieu et en Ses paroles; suivez-le, peut-être serez-vous bien guidés. » (Coran 7-158)
Je découvris également que le Coran fait référence à Mohammed comme au dernier des prophètes envoyés par Dieu :
« Mohammed n’est le père d’aucun de vos hommes; mais il est le messager de Dieu et le Sceau des prophètes. » (Coran 33:40)
Tout en croyant que Mohammed est le dernier des prophètes, les musulmans croient également en tous les prophètes envoyés par Dieu, de même qu’aux révélations qu’ils nous ont transmises (dans leur forme originale).[2]
Le Coran, dernière révélation
Je compris qu’à cause des innovations apportées aux révélations divines, il fut nécessaire d’envoyer un autre prophète après Jésus, avec une nouvelle révélation. C’est pourquoi Dieu envoya le prophète Mohammed avec le dernier message (i.e. le Coran), afin de ramener l’humanité à la croyance en un seul Dieu. Selon les musulmans, le Coran est l’unique guide pour l’humanité et il le sera jusqu’à la fin des temps. C’est également par le Coran que l’on comprend le mieux le rôle de Jésus, dont le nom est cité vingt-cinq fois. Le Coran contient également une sourate (chapitre) portant le nom de Maryam (Marie), la mère de Jésus.
Concernant l’authenticité divine de cette révélation, le Coran dit:
« Et ce Coran n’est point de nature à avoir été produit par un autre que Dieu; il est une confirmation de ce qui existait déjà avant lui et un exposé de ce qui est prescrit pour les gens – et au sujet duquel il n’y a aucun doute – en provenance du Seigneur des mondes. » (Coran 10:37)
Et :
« … il est la vérité absolue (et indéniable). » (Coran 69:51)
L’altération possible du Coran était aussi une question qui me travaillait, puisque c’est un problème qui toucha toutes les révélations précédentes. Mais Dieu dit, dans le Coran :
« En vérité, c’est Nous qui t’avons révélé le Rappel et c’est Nous qui le préserverons, certes, (contre toute altération). » (Coran 15:9)[3]
Je découvris également que plusieurs versets du Coran contiennent des informations à caractère scientifique très exactes, ce qui accorde encore plus de crédit à la croyance selon laquelle le Coran est la parole de Dieu. On y trouve des versets traitant du développement embryonnaire humain,[4] des montagnes,[5] de l’origine de l’univers, [6] du cerveau,[7] des océans,[8] des mers profondes et des vagues internes,[9] de même que des nuages.[10] On ne peut expliquer autrement que par la révélation le fait qu’une personne, il y a de cela 14 siècles, ait été au courant de ces faits, qui n’ont été découverts ou confirmés que récemment par la science moderne.
L’islam : l’essence et l’aboutissement des religions révélées
Les musulmans croient que la raison essentielle pour laquelle les êtres humains ont été créés est l’adoration de Dieu. Celui-ci dit, dans le Coran :
« Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent. » (Coran 51:56)
Un musulman ayant écrit plusieurs livres sur l’islam, en Occident, a dit : « Le système de croyance le plus complet que puisse trouver l’être humain, de nos jours, est celui que l’on trouve dans l’islam. Le mot « islam » signifie « soumission à la volonté de Dieu ». Même si on réfère souvent à l’islam comme à la troisième des trois grandes religions monothéistes, il ne s’agit pas du tout d’une nouvelle religion. C’est la religion prêchée par tous les prophètes que Dieu a envoyés à l’humanité. L’islam était la religion d’Adam, d’Abraham, de Moïse et de Jésus, entre autres. »[11]
Il écrit encore : « Comme il n’existe qu’un seul Dieu et que l’humanité constitue une seule espèce, Dieu doit nécessairement n’avoir choisi et ordonné qu’une seule religion pour les hommes… Les besoins spirituels et sociaux des êtres humains sont partout les mêmes et la nature humaine n’a pas du tout changé depuis la création du premier homme et de la première femme. »[12]
Comme le message de Dieu a toujours été le même, je réalisai qu’il est du devoir de chaque être humain de chercher à connaître la vérité, plutôt que de suivre aveuglément la religion de ses parents ou de la société dans laquelle il vit. Le Coran dit :
« Ceux que vous adorez, en dehors de Lui, ne sont que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres, et à l’appui desquels Dieu n’a fait descendre aucune preuve. » (Coran 12:40)
Au sujet de la fitrah (i.e. l’inclination innée de chaque personne à adorer Dieu avant que sa nature ne soit corrompue par des éléments extérieurs), le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :
« Chaque enfant naît dans un état de fitrah (pure nature humaine), mais ce sont ses parents qui en font un juif, un chrétien ou un mage. » (Sahih al-Boukhari)
Par ailleurs, Dieu dit :
« Dirige tout ton être, (ô Mohammed), exclusivement vers la religion, selon la nature innée dont Dieu a pourvu les hommes à leur création. Ce que Dieu a créé ne saurait être modifié. Telle est la religion droite, mais la plupart des hommes ne savent pas. » (Coran 30:30)[13]
J’appris également qu’à part l’islam, il n’y a pas d’autre religion acceptable aux yeux de Dieu. Il affirme clairement, dans le Coran :
« Et quiconque désire une religion autre que l’islam, elle ne sera pas acceptée de lui et il sera, dans l’au-delà, du nombre des perdants. » (Coran 3:85)
J’en conclus que si l’homme décide de se détourner de Dieu et qu’il établit ses propres normes de vie, il finira tout de même par découvrir, au bout du compte, que tout ce qu’il croyait être sa vérité à lui n’était qu’un mirage.
Un voyageur
En poursuivant ma lecture du Coran et mon étude de la sounnah (paroles et actions du prophète Mohammed), j’appris que l’islam considère l’homme comme un voyageur en cette vie et que la véritable demeure de l’homme est celle de l’au-delà. Nous ne sommes ici que pour une courte période de temps et nous n’emporterons rien avec nous, dans l’au-delà, à l’exception de notre foi en Dieu et de nos actions. L’homme doit donc se comporter comme un voyageur qui traverse une contrée sans s’y attacher. En tant que voyageurs, nous devons aussi comprendre que ce voyage ne se fera pas sans que nous soyons testés. C’est pourquoi nous traversons, dans nos vies, des périodes de souffrance, de joie, de douleur et d’exaltation. Ces épreuves et ces situations diverses servent à tester nos qualités spirituelles. Cependant, nous ne pouvons retirer aucun bienfait de ces épreuves si nous ne les traversons pas avec foi et patience, en plaçant notre totale confiance en Dieu et en acceptant ce qu’Il nous a destiné.
La voie vers le Paradis
Le Paradis devrait être l’objectif ultime de tout être humain. Au sujet de cette demeure éternelle, Dieu dit :
« Nulle âme ne sait ce qu’on a réservé comme réjouissances, pour elle, en récompense de ses œuvres. » (Coran 32:17)
J’appris également qu’une des plus grandes joies que puisse connaître le croyant est d’avoir le privilège, un jour, de voir le Créateur. Je me demandai quelles étaient les bonnes âmes qui allaient mériter une telle rétribution, celle du Paradis comme telle étant inestimable. On me dit que le prix à payer est tout simplement une foi sincère, démontrée par l’obéissance envers Dieu et Son messager (en se conformant à la sounnah de ce dernier).
Je compris que l’humanité doit adorer Dieu pour atteindre à la vertu et au statut spirituel nécessaires pour entrer au Paradis.[14] L’homme doit donc comprendre que l’adoration de Dieu est aussi indispensable que manger ou respirer et qu’elle n’est aucunement une faveur envers Dieu. Il est tout aussi indispensable de lire le Coran pour comprendre quelle sorte de personnes Dieu souhaite que nous soyons et ensuite nous efforcer de devenir de telles personnes. Telle est la voie menant au Paradis.
Footnotes:
[1] Voir Deut. 18:18-19; Ésaïe 29:12; Jean 14:12-17, 16:5-16; Actes 3:22.
[2] Voir 2:136.
[3] Voir aussi Coran 4:82.
[4] Voir Coran 23:12-14.
[5] Voir Coran 16:15; 78:6-7.
[6] Voir Coran 21:30; 41:11.
[7] Voir Coran 96:15-16.
[8] Voir Coran 25:53; 55:19-20.
[9] Voir Coran 24:40.
[10] Voir Coran 24:43.
[11] The Purpose of Creation (Le but de la création), A. A. B. philips, p. 49, Dar Al Fatah, Sharjah, UAE, 1995. Voir Coran 3:67; 3:84.
[12] Ibid . p. 50.
[13] Voir aussi 2:170; 10:19; 31:21; 43:23; 49:6; 53:23.
[14] Voir Coran 2:111-112; 10:63-64.
Donald W. Flood, Ex-Christian, USA (part 4 of 4)
Description: Comment une analogie avec une roulette a amené cet ancien résident de Las Vegas à devenir musulman. Partie 4 : Une bande vidéo pleine de bon sens et quelques réflexions sur le sujet de la conversion.
- par Donald W. Flood
- Publié le 09 Apr 2012
- Dernière mise à jour le 09 Apr 2012
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Surmonter un obstacle
Après toutes mes lectures, j’étais à 80% certain que je voulais devenir musulman, mais j’hésitais encore. La réaction de ma famille et de mes amis, si je devenais musulman, m’inquiétait. Peu de temps après, je parlai de cette inquiétude à un musulman qui me répondit qu’au Jour du Jugement, nul ne sera en mesure de m’aider de quelque façon que ce soit, ni mon père ni ma mère, ni aucun de mes amis.[1] Il me dit que si je croyais vraiment que l’islam était la vérité, je devais alors embrasser cette religion et vivre ma vie avec l’intention de plaire à Celui qui m’a créé. Je compris, à ce moment, que nous sommes tous dans le même bateau : chaque âme goûtera la mort et devra rendre des comptes à son Seigneur sur ses croyances et ses actions.[2]
Une bande vidéo pleine de bon sens
Alors que je sentais que j’étais sur le point de me convertir, je regardai, sur bande vidéo, un sermon islamique dont le sujet était la raison d’être de notre existence. L’idée principale était que la raison d’être de notre existence se résume en un mot, i.e. l’islam (la soumission à la volonté de Dieu).
Une autre idée centrale du sermon était que le terme « islam », contrairement aux noms des autres religions, ne fait référence à personne ni à aucun lieu. C’est Dieu Lui-même qui a choisi le nom de cette religion, comme en fait foi le Coran :
« Certes, la religion acceptée de Dieu est l’islam. » (Coran 3:19)
Quiconque embrasse l’islam est appelé « musulman », peu importe sa race, son sexe ou sa nationalité. C’est là une des raisons pour lesquelles l’islam est une religion universelle.
Avant d’entamer ma quête de vérité, je n’avais jamais considéré l’islam comme une option à cause de l’image négative des musulmans véhiculée par les médias. Dans cette bande vidéo, il était justement dit que si l’islam est caractérisé par des normes morales très élevées, ce ne sont pas tous les musulmans qui se conforment à ces normes. D’ailleurs, on peut dire la même chose des fidèles de toutes les religions. Je compris qu’on ne peut juger une religion uniquement sur les actions de ses fidèles, comme je l’avais fait, car tous les humains sont faibles. Nous devons donc éviter de juger l’islam par rapport aux actions de ses fidèles et le juger plutôt sur la base de sa révélation (le Coran) et de la sounnah (les paroles et actions du prophète Mohammed).
Enfin, j’appris, grâce à ce sermon, l’importance de la gratitude. Dieu mentionne, dans le Coran, que nous devrions être reconnaissants pour tout ce qu’Il nous accorde comme bienfaits :
« Dieu vous a fait sortir du ventre de votre mère dénués de tout savoir; et Il vous a donné l’ouïe, la vue et l’intelligence afin que vous soyez reconnaissants. » (Coran 16:78)
Dieu cite également la gratitude avec la croyance et souligne qu’Il ne gagne rien à châtier les gens, tout comme Il ne gagne rien à ce que les gens se montrent reconnaissants et soient croyants. Il dit, dans le Coran :
« Pourquoi Dieu vous infligerait-il un châtiment si vous êtes reconnaissants et croyants? » (Coran 4:147)
La vérité se dévoile
Dès que se termina la bande vidéo, je compris que la vérité venait d’être dévoilée devant mes yeux. Je sentis le poids de mes péchés quitter mes épaules et j’eus l’impression que mon âme montait au-dessus de la terre, refusant les plaisirs de ce monde pour ne goûter qu’aux joies de l’au-delà. Cette expérience, qui venait clore un long processus de raisonnement, venait aussi résoudre le casse-tête du pourquoi de la vie. L’islam était la vérité et cette conviction revivifiait ma spiritualité. C’est alors que j’entrai dans l’islam en prononçant la déclaration de foi (nécessaire pour devenir musulman) : Ashhadou an La ilaha illa Allah wa ashhadou anna Muhammadan Rasoolou llah (j’atteste qu’il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah et que Mohammed est Son messager). Cette attestation confirme la croyance de celui qui la prononce en tous les prophètes et messagers de Dieu, en toutes Ses révélations (dans leur forme originale), au dernier des prophètes envoyés à l’humanité (Mohammed) et à la dernière révélation de Dieu (le Coran). Tout devenait clair, pour moi. Et si Jésus avait été le dernier prophète de Dieu et l’Évangile la dernière révélation divine, j’en aurais attesté. Mais ce n’était pas le cas et il me parut donc naturel de suivre la dernière révélation du Créateur, transmise à l’humanité par le sceau des prophètes.
Impressions d’un nouveau musulman
Durant ma quête de vérité, la leçon qui transcenda toutes les leçons apprises est que tout objet d’adoration autre que Dieu n’est qu’un leurre. Quiconque s’en rend compte, sa seule option est de faire en sorte que sa volonté et ses actions soient en complète harmonie avec la volonté de Dieu. Me soumettre à la volonté de Dieu m’a permis d’être en paix avec mon Créateur, avec les autres et avec moi-même. Par conséquent, je suis très reconnaissant d’avoir été, par la miséricorde de Dieu, sauvé des profondeurs de l’ignorance et poussé vers la lumière de la vérité. L’islam, la religion qui vaut pour toutes les époques, tous les lieux et toutes les personnes, est un mode de vie complet qui amène l’homme à remplir l’objectif de son existence, sur terre, et qui le prépare pour le Jour où il retournera vers son Créateur. Suivre cette voie avec dévotion permet à une personne d’obtenir la satisfaction de Dieu et de se rapprocher de Lui, tout en s’éloignant du feu de l’Enfer. De plus, notre vie d’ici-bas ne peut être que plus heureuse lorsque nous décidons de suivre cette voie.
Un plaisir trompeur
Embrasser l’islam m’a permis de mieux comprendre la nature trompeuse de cette vie. Par exemple, l’un des principaux objectifs de l’islam est la libération de l’homme. C’est pourquoi le musulman s’identifie comme « Abdoullah » (serviteur de Dieu), parce que le fait d’être serviteur de Dieu nous libère de toutes les autres formes de servitude. Et bien que l’homme moderne se croit libéré, il est en fait totalement esclave de ses désirs et totalement dupé par les faux-semblants de cette vie. Il est dépendant de son désir d’amasser des richesses, dépendant du sexe, de l’alcool, du divertissement, etc. Mais par-dessus tout, il est souvent séduit par le système capitaliste, qui lui invente de faux besoins qu’il se sent obligé de combler au plus vite. Dieu dit, dans le Coran :
« As-tu vu celui qui a choisi pour divinité ses propres désirs? Saurais-tu te porter garant de lui? Ou bien crois-tu que la plupart d’entre eux entendent ou comprennent? Ils ne sont, en vérité, comparables qu’à des bestiaux. Ou plutôt, ils sont (en fait) plus éloignés, encore, du droit chemin! » )” (Coran 25:43-44)
Nous ne devons pas laisser notre désir de profiter des plaisirs de ce monde mettre en péril la possibilité qui s’offre à nous de profiter des joies du Paradis. Dieu dit, dans le Coran :
« On a enjolivé aux gens l’amour des plaisirs (que procurent) les femmes et la progéniture, les monceaux d’or et d’argent accumulés, les chevaux marqués, le bétail et les champs bien labourés. Tout cela est jouissance de la vie d’ici-bas. Et Dieu est Celui auprès de qui se trouve la meilleure demeure. Dis : « Puis-je vous informer d’une chose meilleure que tout cela? Pour les pieux, il y aura, auprès de leur Seigneur, des jardins sous lesquels coulent des rivières, où ils demeureront éternellement, ainsi que des compagnes pures et la satisfaction de Dieu. » (Coran 3:14-15)
Ainsi, la compétition à laquelle nous devons participer, dans cette vie, n’est ni l’accumulation des richesses ni l’atteinte de la gloire; cette compétition, c’est la course aux bonnes actions, ce qui ne nous empêche nullement de profiter des joies de ce monde auxquelles nous avons droit.[3]
La voie menant à Dieu
De nombreuses alternatives religieuses sont offertes à l’homme et il lui revient de choisir celle qu’il désire suivre. Il est comme un consommateur, devant un étalage, qui n’a que l’embarras du choix. Il choisira évidemment celle qui semble pouvoir lui offrir le meilleur rendement à long terme, même s’il n’a aucune garantie à cet égard. Par opposition, celui qui croit à l’unicité de Dieu et qui se soumet à Lui (i.e. le musulman) a la certitude que s’il suit la voie du Coran et de la sounnah du prophète Mohammed, il trouvera assurément le succès et une généreuse rétribution au bout du chemin. Qui plus est, ce succès commence dès ses premiers pas dans la bonne voie.
Abou Sa’id al-Khoundri a rapporté que le Messager de Dieu a dit : « Si une personne embrasse l’islam sincèrement, Dieu lui pardonnera tous ses péchés passés et ce n’est qu’à partir de ce moment qu’elle commencera à rendre des comptes (sur ce qu’elle fait). La récompense pour ses bonnes actions sera multipliée entre dix et sept cent fois et chacune de ses mauvaises actions ne comptera que pour une mauvaise action, à moins que Dieu décide de la lui pardonner. » (Sahih al-Boukhari)
Épilogue
Ma quête de vérité m’a amené à conclure que notre façon de croire en Dieu et les actions que nous posons au quotidien déterminent notre sort dans l’éternité. Notre Créateur nous donne, à tous, une chance égale de satisfaire à Ses exigences en préparation du Jour du Jugement. Dans le Coran, Dieu dit :
« Et obéissez à Dieu et au messager; peut-être vous sera-t-il fait miséricorde. Et rivalisez les uns avec les autres pour obtenir le pardon de votre Seigneur, et pour un Paradis aussi large que les cieux et la terre, préparé pour les pieux. » (Coran 3:132-133)
Si nous cherchons sincèrement la vérité, Dieu nous y guidera, s’Il le veut. Dieu nous guide pour que nous suivions la sounnah de Mohammed, le meilleur exemple à suivre, sur terre, Il nous guide pour que nous étudions et réfléchissions à ce que nous lisons, dans le Coran. Le Coran fait penser à un frappement persistant, à une porte, ou à des cris lancés pour réveiller ceux qui dorment profondément parce que trop absorbés par la vie d’ici-bas. Les frappements et les cris surviennent les uns après les autres : Réveille-toi! Regarde autour de toi! Pense! Réfléchis! Dieu est ici! Et il y a la reddition des comptes, les rétributions, les châtiments et les joies éternelles!
Il ne fait aucun doute que la meilleure façon de vivre et de mourir, en ce monde, est en tant que musulman vertueux! Si vous parvenez à la conclusion que l’islam est la vérité, ne tardez pas à embrasser l’islam, car vous ne savez pas quand sera votre dernier jour et vous risquez d’attendre trop longtemps.[4]
Quelques mois après m’être converti à l’islam, je trouvai deux versets, dans le Coran, qui reflètent ce que le musulman américain m’avait dit sur la façon dont nous devrions vivre et mourir :
« Et c’est ce qu’il enjoignit à ses fils, et Jacob fit de même (disant) : « Ô mes fils ! Certes, Dieu a choisi pour vous la vraie religion ; ne mourez donc point autrement qu’en musulmans (soumis à Lui). » (Coran 2:132)
Et :
« Ô vous qui croyez! Craignez Dieu comme Il doit être craint, et ne mourez qu’en musulmans soumis. » (Coran 3:102)
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