Les Ahmadiyyah (partie 3 de 3): Dans la balance
Description: Le dernier de cette série d’articles inclut un aperçu des idées fausses répandues par Mirza Ghulam Ahmed et le point de vue des musulmans traditionnels sur les Ahmadiyyah.
- par Abdurrahman Murad (© 2014 IslamReligion.com)
- Publié le 05 May 2014
- Dernière mise à jour le 05 May 2014
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Idées fausses d’un faux prophète
Dieu a soutenu chacun des messagers et prophètes qu’Il a envoyés par des miracles indéniables. Sachant cela, Mirza fit diverses « prophéties » dont il promit la réalisation au cours de sa vie. Maintenant, quand vous êtes un imposteur et que vous faites de fausses prophéties, vous devez trouver un moyen de convaincre les gens. Mirza écrit, dans un de ses ouvrages : « Dieu m’a révélé que des pluies fréquentes allaient s’abattre sur nous et qu’à cause de leur fréquence, des villages seraient détruits. Par la suite, de terribles tremblements de terre surviendront. »
On imagine aisément ses fidèles extatiques l’écouter parler comme on écoute un prophète! En fait, où est la prophétie, ici? Il ne mentionne aucun lieu particulier ni quand ces événements auraient lieu. Évidemment, ces choses peuvent survenir n’importe où, sur terre, à n’importe quel moment!
Avec de telles prophéties, jamais il n’arriva à attirer le genre de fidèles qu’il convoitait. Il se sentit donc obligé de « mettre à jour » les prophéties qu’il recevait prétendument de Dieu. C’est ainsi que le 20 février 1886, il déclara que Dieu lui avait révélé qu’il épouserait des femmes bénies et qu’il aurait de nombreux enfants de ces nouvelles épouses. Il avait 46 ans, à l’époque, et finit par n’épouser personne, en dépit de sa tentative désespérée d’épouser Mouhammadi Begum.
Mouhammadi Begum était la fille d’Ahmad Beg, un de ses fidèles. Mirza demanda à ce dernier la main de sa fille, ce qui lui fut refusé. Désespéré, Mirza proclama qu’il l’épouserait quand même, car tel était le décret de Dieu. Il offrit des pots-de-vin et d’importantes sommes d’argent à Ahmed Beg, en vain. Il finit par recourir aux menaces. Ahmad Beg resta fermement sur sa position et offrit sa fille à un soldat du peuple. C’est alors qu’en colère, Mirza proclama que le mari de Mouhammadi mourrait peu de temps après le mariage et qu’elle finirait par l’épouser. Il arrêta une période de trois ans pour la réalisation de cette prophétie. Il mourut lui-même vingt-deux ans plus tard et le soldat, époux de Mouhammadi, lui survécut quarante années!
Un autre exemple de prophétie jamais réalisée a trait au chrétien Abdoullah Atham. Un débat eut lieu entre cet individu et Mirza en 1893. Ni l’un ni l’autre n’en sortit vraiment vainqueur, mais Mirza en sorti fort insulté. Le 5 juin 1883, il annonça que Dieu venait de lui révéler qu’Abdoullah Atham allait mourir dans les quinze mois suivants. Le délai passa et Abdoullah vécut encore de nombreuses années.
Abdoul-Hakim, un musulman sunnite, eut une discussion animée avec Mirza et le mit au défi de participer, avec lui, à un débat public. Le débat eut lieu et Abdoul-Hakim traita ouvertement Mirza de menteur. Mirza prophétisa que son opposant mourrait avant lui. Il finit pourtant par mourir après lui.
Après avoir perdu la face autant de fois, il annonça, encore, avoir reçu une révélation de Dieu : « Nous t’annonçons la bonne nouvelle d’un garçon obéissant », lui aurait dit Dieu. Il s’enhardit même à prédire la date de naissance de l’enfant : le 16 septembre 1907, ce qui, évidemment, ne se réalisa jamais. En octobre 1907, il eut, soi-disant, une autre révélation : « Je t’enverrai bientôt un garçon vertueux », un garçon qui allait, disait-il, s’appeler Yahya. Ce garçon n’exista jamais, prouvant, une fois de plus, que cet homme était un menteur invétéré.
Le point de vue des musulmans sur les Qadiyanis
Les Qadiyanis, aussi connus sous le nom d’Ahmadis et Mirzaïs, furent déclarés non-musulmans par des milliers d’érudits musulmans. La déclaration suivante fut prononcée par le concile islamique de fiqh :
Les déclarations de Mirza Ghulam Ahmed à l’effet qu’il était prophète et qu’il reçut une révélation divine fait de lui, et de quiconque le croit, un apostat, qui a quitté l’islam. Quant aux Lahoris (le mouvement Ahmadiyya de Lahore pour la propagation de l’islam), ils sont comme les Qadiyanis et le même arrêt d’apostasie s’applique à eux, en dépit du fait qu’ils croient que Mirza était « l’ombre et la manifestation du prophète Mohammed ».[1]
Cela fut également mentionné lors de la conférence de la Ligue musulmane mondiale, tenue à la Mecque, en Arabie, en avril 1974, où les membres arrivèrent à la conclusion unanime que les Ahmadis/Qadiyanis ne sont pas des musulmans.[2]
Conclusion
Nous pouvons donc conclure, sans l’ombre d’un doute, que Mirza était un menteur qui ne cherchait que la gloire et le pouvoir. Plusieurs de ses écrits nous démontrent à quel point il était mentalement atteint. Dans un poème, il écrit : « Je suis un ver de terre et non pas un humain; je suis la partie obscène de l’homme et le refuge honteux des humains. » (Braheen-e-Qadianism V, Roohani Khazain vol.21 p.127)
Dieu dit :
« Et quel pire injuste que celui qui forge un mensonge qu’il impute à Dieu ou qui dit : « J’ai reçu une révélation » alors que rien ne lui a été révélé. De même celui qui dit : « Je vais révéler quelque chose de semblable à ce que Dieu a révélé. » Si tu voyais les injustes quand ils seront dans les affres de la mort et que les anges tendront leurs mains (en disant) : « Laissez sortir votre âme! Aujourd’hui, vous serez rétribués par le châtiment de l’humiliation pour avoir dit, au sujet de Dieu, le contraire de la vérité et pour vous être moqués de Ses signes. » (Coran 6:93)
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