Les Ahmadiyyah (partie 2 de 3): Des croyances qadiyanies blasphématoires
Description: Quelques fondements des Ahmadiyyah, leur point de vue sur l’irrévocabilité du message de Dieu ainsi que sur le Coran, le prophète Mohammed et le jihad.
- par Abdurrahman Murad (© 2014 IslamReligion.com)
- Publié le 28 Apr 2014
- Dernière mise à jour le 27 Apr 2014
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Irrévocabilité du message de Dieu
Dans certains de ses ouvrages et sermons, Mirza Ghulam Ahmed prétendait être un vrai « musulman ». Il n’en demeure pas moins que l’on retrouve, dans ses livres, de nombreuses déclarations blasphématoires. L’une d’elles va comme suit : « Nous croyons qu’une religion dont la chaîne de prophètes est arrivée à sa fin (comme l’islam) est une religion morte. Si nous appelons mortes les religions des juifs, des chrétiens et des hindous, c’est parce qu’elles n’ont produit aucun prophète contemporain. Si telle était la position de l’islam, nous ne serions rien d’autres que des conteurs d’histoires! Pourquoi donc considérons-nous l’islam comme supérieur aux autres religions? » (Malfoozat-e-Mirza, Vol. 10, page 127)
Il a également écrit : « Comme il est absurde et faux de croire qu’après le prophète Mohammed, les portes de la révélation divine se sont fermées à jamais et qu’il n’y a plus aucun espoir de la recevoir à nouveau jusqu’au Jour de la Résurrection! Une religion qui n’a pas de lien direct à Dieu peut-elle être appelée une religion? Par Dieu Tout-Puissant, nul n’est plus lassé que moi d’une telle religion! Une telle religion est une religion satanique et non divine. Et elle guide vers l’Enfer et maintient ses fidèles dans l’aveuglement. » (Zamima Braheen-e-Qadianism, Part V, Roohani Khazain, Vol.21, p354)
Lorsque l’on lit ces extraits de ses ouvrages, il apparaît évident que Mirza Ghulam Ahmed méprise l’islam, qu’il considère comme une religion « morte » simplement parce que la chaîne de prophétie s’est terminée. Comme par hasard, c’est lui qui aurait soi-disant été choisi comme prophète pour « compléter » l’islam et le maintenir en vie!
En tant que musulmans, nous croyons que le message de l’islam fut complété avant la mort du prophète Mohammed. Dieu dit : « Aujourd’hui, J’ai parfait votre religion pour vous et J’ai accompli Mon bienfait sur vous. Et J’ai choisi l’islam comme religion pour vous. » (Coran 5:3)
Nous croyons qu’aucun prophète ne viendra après Mohammed. Il fut le dernier des prophètes envoyés par Dieu à l’humanité. Dieu dit : « Mohammed n’est le père d’aucun de vos hommes; mais il est le messager de Dieu et le Sceau des prophètes. » (Coran 33:40)
Mohammed a prophétisé qu’un certain nombre d’imposteurs ferait son apparition et que chacun prétendrait être un prophète. Il dit : « Il y aura trente menteurs au sein de ma nation et chacun prétendra être prophète. Je suis le dernier de tous les prophètes et aucun autre prophète ne viendra après moi. » (Tirmidhi)
Il a également dit : « La tribu d’Israël fut guidée par des prophètes. Lorsqu’un prophète mourait, un autre lui succédait. Mais aucun prophète ne viendra après moi et seuls des califes me succèderont. » (Sahih al-Boukhari)
Le Prophète a prédit qu’à chaque cent ans, Dieu enverrait une personne par laquelle Il raviverait l’islam. Il a dit : « Dieu enverra quelqu’un, à chaque cent ans, pour raviver l’islam. » (Abou Daoud)
Ces gens n’ont, évidemment, aucune « connexion divine ». Mais ils possèdent les caractéristiques du véritable musulman et déploient beaucoup d’efforts pour ramener les gens vers le Coran et la sounnah.
Le Coran
Mirza Ghulam Ahmed a dit : « Le Coran est le Livre de Dieu et les paroles sorties de ma bouche. » (Publicité datée du 15 mars 1897, Roohani Khazain vol.22 p.87)
Après cette affirmation blasphématoire, Mirza Ghulam Ahmed se mit à interpréter le Coran selon ses propres désirs et lorsque cela devenait nécessaire pour soutenir sa cause. Chaque fois qu’un verset du Coran lui semblait constituer une « menace » à ses affirmations, il le réinterprétait à sa manière. Avant de prétendre à la prophétie, Mirza Ghulam Ahmed adhérait strictement à l’interprétation reconnue des textes sacrés. Il considérait même le verset affirmant que Mohammed était le dernier des prophètes comme véridique et sans équivoque. Mais lorsqu’il se mit à prétendre être prophète, il réinterpréta ce verset; selon lui, ce verset signifiait que Mohammed n’avait pas été le dernier des prophètes envoyés à l’humanité, mais que sa prophétie prenait le sens d’un « sceau d’approbation »; que Mohammed avait été le meilleur des prophètes et messagers, mais pas le dernier!
Mirza prétendait qu’un certain nombre de versets du Coran lui avaient été révélés pour honorer sa magnificence. Il prétend que les versets suivants font partie de ceux qui lui auraient été révélés à nouveau.
a. « Dis : « Si vous aimez Dieu, suivez-moi. » (Coran 3:31)
b. « Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde à l’univers. » (Coran 21:107)
c. « C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la bonne voie (à suivre) et la religion de vérité » (Coran 9:33)
Dans la même logique, il se mit à appeler ses fidèles ses « compagnons », les membres de sa famille devinrent « ahloul-Baït » (i.e. les membres de la famille respectée) et sa femme devint la « Mère des croyants ».
Pour se protéger, il affirma : « Pour soutenir mes affirmations se trouvent les hadiths du Prophète fondés sur les paroles du Coran et qui ne contredisent pas ma « révélation divine ». Quant aux autres hadiths, je les jette comme on jette de vieux papiers. » (Roohani Khazain vol.19 p.140)
Les musulmans croient que le Coran est la parole de Dieu révélée à Mohammed par l’intermédiaire de l’archange Gabriel. Dieu dit : « En vérité, c’est Nous qui t’avons révélé le Rappel et c’est Nous qui le préserverons, certes, (contre toute altération). » (Coran 15:9)
Interpréter le Coran n’est pas à la portée du premier venu. Il existe par ailleurs différents niveaux d’interprétation du Coran, le plus élevé étant l’interprétation du Coran par le Coran. Le second niveau consiste à interpréter le Coran avec la sounnah (hadiths). Le troisième niveau consiste à interpréter le Coran avec les déclarations des compagnons. Le quatrième et dernier niveau consiste à interpréter le Coran par la linguistique. Nul ne peut donc interpréter le Coran comme il l’entend!
Le prophète Mohammed
Les fidèles de Mirza prétendent que ce dernier était supérieur à Mohammed. Ils affirment : « Le développement mental du Messie attendu (i.e. Mirza) était supérieur à celui du prophète Mohammed. Et cela ne constitue qu’une partie de la supériorité dont jouissait Mirza sur Mohammed. Les facultés mentales du prophète Mohammed ne pouvaient se manifester pleinement à cause de la civilisation déficiente dans laquelle il vivait, ce qui ne signifie pas qu’il n’aurait pas eu la possibilité de s’élever davantage dans d’autres conditions. Cette possibilité s’est maintenant manifestée pleinement à travers le Messie attendu, grâce à l’avancement de la civilisation. » (Review of Religions, May 1929, Qadiani Mazhab, p.266, 9th Ed. Lahore)
Mirza rabaissa encore le prophète Mohammed en prétendant qu’une partie de sa révélation était fausse et qu’il avait mal compris certains versets que Dieu lui avait révélé! (Roohani Khazain vol.3 pp.166-167)
Il alla jusqu’à ridiculiser Dieu et Son prophète lorsqu’il dit : « Et Dieu choisit un lieu tellement ignoble pour enterrer le Prophète, un endroit extrêmement malodorant, obscur et étroit! » (Roohani Khazain vol.17 p.205)
En tant que musulmans, nous aimons et respectons le prophète Mohammed et nous ne lui prêtons aucun attribut divin. Dieu dit : « Dis (ô Mohammed): Je ne suis qu’un mortel comme vous. Mais il m’a été révélé que votre Dieu est un Dieu unique. » (Coran 18:110)
Ces prétentions de Mirza ne valent même pas la peine d’être réfutées, mais il est intéressant de souligner de quelle façon Mirza mourut! Il mourut de manière honteuse, dans une toilette publique de Lahore, des suites du choléra![1]
Le jihad
L’un des fondements que l’on nous enseigne, en islam, est l’auto-défense. Quand quelqu’un nous attaque, nous ne tendons pas l’autre joue; nous nous défendons. Se défendre et se protéger contre un envahisseur est une réaction humaine normale. On ne peut faire fi du jihad uniquement parce qu’il s’agit d’un « ordre de Dieu »!
Mirza Ghulam Ahmed était peut-être, après tout, un agent britannique. Il a écrit : « Dans l’intérêt du gouvernement britannique, j’ai imprimé et distribué 50 000 pamphlets dans ce pays (i.e. l’Inde) et dans des pays musulmans. Le résultat? Des centaines de milliers de personnes ont laissé tomber leurs idées dégoûtantes sur le jihad. » (Roohani Khazain vol. 15 p.114)
Il a également dit : « Depuis mon plus jeune âge jusqu’à aujourd’hui (j’ai 65 ans), je me suis attelé, avec ma plume et ma langue, à l’importante tâche de faire se tourner les cœurs des musulmans vers l’amour et la sympathie vrais envers le gouvernement britannique et à effacer l’idée du jihad de l’esprit des musulmans idiots. » (Kitab-ul-Bariyah, Roohani Khazain vol. 13 p.350)
Mirza aurait prétendument, et commodément, reçu une révélation de Dieu voulant que le jihad ait été abrogé et qu’il ne faisait plus partie de l’islam! Il a dit : « À partir d’aujourd’hui, le jihad humain par l’épée est abrogé sur ordre de Dieu. À partir de maintenant, quiconque menace d’une épée un non-musulman et s’identifie comme un ghazi (combattant) de Dieu désobéit au Messager (i.e. Mohammed). Maintenant que je suis parmi vous, il n’y a plus de jihad par l’épée. Nous avons désormais hissé le drapeau de la Paix et de l’Amitié. » (Recueil de publicités, p.295, vol.3)
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