Qui est l’auteur du Coran (partie 1 de 3) : Les paroles d’un être humain?
Description: Le Coran peut-il avoir été écrit par Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) lui-même?
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Bien qu’il soit prouvé que le texte du Coran est demeuré intact jusqu’à nos jours, comment pouvons-nous être certains que les mots qui le composent proviennent de Dieu et non d’une autre source? Cette question nous amène à nous pencher sur l’authenticité, l’autorité ou la source du Coran.
Concernant la paternité du Coran, les musulmans croient que Dieu l’a révélé mot pour mot à Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Cependant, les non-musulmans qui ne sont pas de cet avis ne réfutent pas les témoignages selon lesquels Mohammed, un Arabe qui vivait à la Mecque au 7ème siècle de notre ère, a été le premier à en prononcer les paroles. Et, tel que mentionné plus haut, il n’y a eu, depuis lors, aucun changement à ce qui a été consigné par écrit des paroles qu’il a prononcées.
Pour soutenir la thèse que Dieu est l’auteur du Coran, les musulmans se basent sur une « preuve interne » c’est-à-dire sur des affirmations allant dans ce sens qui proviennent du Coran lui-même (par exemple 4:28; 6:19, 6:92, 27:6, 45:2, etc.). On peut comprendre que les non-musulmans considèrent cette « preuve » avec scepticisme, car pratiquement n’importe qui peut citer des passages de ses écritures qui prétendent que les écritures en question sont une révélation divine. Nous sommes donc contraints par la logique et par le souci d’objectivité de rechercher ailleurs des « preuves externes » prouvant que le Coran est la parole de Dieu et qu’il provient donc d’une source divine.
Pour présenter cette « preuve externe » et trouver la réponse à la question « Qui est l’auteur du Coran? », nous proposons de procéder par élimination en rayant de la liste des réponses possibles toute réponse qui paraîtrait comme définitivement non-plausible. En d’autres termes, nous allons déterminer avec certitude ou (au moins) avec le plus de probabilité possible qui est l’auteur ou la source du Coran en éliminant les candidats potentiels inacceptables.
Les non-musulmans ont des opinions variées et contradictoires sur la source véritable du Coran. La liste suivante des auteurs « possibles » reflète, selon eux, les principales théories :
1) Mohammed
2) Un ou des poètes, ou des savants ou érudits d’origine arabe
3) Des poètes ou des savants ou érudits, ou encore des personnalités religieuses d’origine non-arabe
4) Des moines ou des rabbins (i.e. des sources bibliques ou judéo-chrétiennes)
5) Satan (ou autres « esprits trompeurs » ou « extraterrestres », etc.)
6) Dieu.
Nous pouvons maintenant passer à un examen plus approfondi du texte coranique et de certains événements relatés par des historiens afin de déterminer à quel point ces théories sont plausibles.
Mohammed : Illettré et sans instruction
C’est un fait notoire que Mohammed ne savait ni lire ni écrire (Coran 29:48) et personne, parmi ses contemporains non-musulmans ou parmi les historiens contemporains, ne conteste cela. Il n’a jamais reçu d’éducation ou d’enseignement d’aucune sorte. Il n’a jamais été connu pour composer de la poésie ou de la prose orale. Or, même les savants non-musulmans reconnaissent la grandeur du Coran et l’étendue des textes de loi qu’il renferme et ne trouvent, en lui, aucune contradiction.[1] Son contenu traite, de façon parfaitement cohérente, des relations sociales et économiques, de législation politique et religieuse, d’histoire, de conception de l’univers, des êtres vivants, des idées et des systèmes de pensée, des interactions humaines, de guerre, de paix, de mariage, de culte, de négoce et de tout ce qui touche à la vie en général.
Le Coran n’a jamais été édité ou révisé car il n’a jamais eu besoin de révision ou de correction. Comment tous ces sujets auraient-ils pu être traités avec autant de précision par un Arabe du 7e siècle n’ayant reçu aucune instruction, ne sachant même pas lire et n’ayant donc aucun accès aux rares écrits relatifs à ces sujets? Existe-t-il un autre exemple, dans l’histoire, où un illettré aurait produit un ouvrage de cette envergure?
L’intégrité reconnue de Mohammed
Avant la révélation de l’islam, la sincérité, la franchise et l’honnêteté de Mohammed étaient tellement connues dans sa communauté et parmi ses contemporains qu’ils lui avaient donné le surnom de « Al-Amine » (celui à qui on peut faire confiance). Aucun mensonge ne lui a jamais été attribué, et plusieurs orientalistes occidentaux modernes ont admis que, contrairement aux tentatives de tromperies délibérées faites par d’autres orientalistes dans le passé, il leur apparaît indéniable que le Prophète était profondément et sincèrement convaincu que la révélation lui venait de Dieu Lui-même.[2]
Si son intégrité avait pu être mise en doute et s’il avait vraiment été motivé par le désir de s’attirer une certaine gloire personnelle en produisant le Coran, alors pourquoi en attribuer la source à Dieu plutôt que de prétendre en être lui-même l’auteur? D’autant plus que les païens de la Mecque ne pouvaient que s’émerveiller devant un tel texte et avaient déjà concédé que personne n’était en mesure de produire d’écrit similaire (Coran 2:23-24, 17:88, etc.). Ses ennemis lui offrirent même de devenir ses sujets en lui prêtant allégeance comme roi de la Mecque et de lui donner toutes les richesses auxquelles il pouvait aspirer à la condition qu’il cesse de réciter le Coran. S’il avait vraiment été motivé par la gloire personnelle et par la soif du pouvoir, pourquoi décliner l’offre lorsqu’elle lui fut présentée et lui préférer une vie d’humilité, de simplicité, où il était soumis à la persécution, aux sanctions et même aux attaques hostiles de ceux qui se sentaient menacés par le message du Dieu unique.
De plus, est-il raisonnable de penser que Mohammed, l’illettré, ait pu être l’auteur du Coran pour en tirer un bénéfice personnel et que dans ce même Coran, il se soit critiqué lui-même et ait réprouvé ses propres actions? Par exemple :
« Il s’est renfrogné et il s’est détourné parce que l’aveugle est venu à lui. … » (Coran 80:1-2)
Et aussi,
« … Tu craignais les gens alors que Dieu est plus digne d’être craint. » (Coran 33:37)
Les versets 18:23-24 et d’autres versets y font également référence. Pourquoi se serait-il lui-même mis dans l’embarras alors qu’il aurait pu simplement omettre ou modifier à son avantage ces versets du Coran? Ces versets ne le faisaient certainement pas paraître à son avantage si son but avait été d’obtenir pouvoir et prestige. L’existence même de ces versets prouve sans l’ombre d’un doute que Mohammed était véritablement un Messager de Dieu sincère et véridique!
Footnotes:
[1]Voir Fredrick Denny, Islam, NY: Harper & Row, 1987, p.88; Dr. Maurice Bucaille, The Bible, the Quran and Science, Indianapolis: American Trust Publications, 1983, p.163; et H.A.R. Gibb, Wither Islam, NY: A.M.S. Press, 1932, p.350; etc.
[2] Voir, par exemple, H.A.R. Gibb, Mohammedanism, London: Oxford University Press, 1962, p.25
Qui est l’auteur du Coran (partie 2 de 3) : Les paroles d’un poète ou d’un enseignant?
Description: Le Coran peut-il avoir été transmis oralement au prophète Mohammed par d’autres personnes?
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Le Style du Coran
Il y a un monde de différence entre le style du Coran et le style du Prophète Mohammed, dans sa façon de parler, tel que rapporté dans les livres de hadiths. À tous égards, la différence entre les deux est évidente au premier coup d’œil, que ce soit au niveau du style ou du contenu. Les paroles de Mohammed (hadiths) étaient prononcées sur le ton de la conversation ou du discours oratoire, et il avait également recours à l’exposé logique des faits et des idées, types de communication avec lesquels les arabes étaient déjà familiers. Par contraste, le style du Coran est empreint d’une autorité tranchante:
« Nous avons créé les cieux et la terre… » (Coran 15:85, 44:38, 46:3, 50:38)
Et l’ordre maintes fois répété :
« Dis… »[1]
Voir aussi,
« Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S’il provenait d’un autre que Dieu, ils y trouveraient maintes contradictions. » (Coran 4:82)
Et :
« Dis : « Composez donc une sourate semblable et appelez, pour vous aider, tous ceux que vous pouvez en dehors de Dieu, si vous êtes véridiques. » (Coran 10:38)
Voir également :
« Et si vous êtes dans le doute au sujet de ce que Nous avons révélé à Notre serviteur (Mohammed), alors essayez donc de produire ne serait-ce qu’une sourate semblable. (…) Et si vous n’y parvenez pas, et à coup sûr vous n’y parviendrez jamais… » (Coran 2:23-24)
Quel être humain faillible écrirait un livre et défierait l’humanité entière d’y trouver des contradictions comme le fait l’auteur du Coran? (Coran 4:82 – voir plus haut). Serait-il raisonnable, pour un étudiant ou un élève, après avoir terminé d’écrire sa copie d’examen d’y ajouter une note à son professeur disant : « Lisez mes réponses bien attentivement et je vous mets au défi d’y trouver des contradictions ou des erreurs! »? Le style du Coran est tout simplement celui du Créateur Omniscient.
De plus, le Coran est un chef d’œuvre de littérature arabe qui a été et demeure inégalé en matière d’éloquence. De par son style rythmique, ses rimes, la profondeur de ce qu’il exprime – qui parfois nous tourmente presque – , sa majesté, son « inimitable symphonie, dont les sonorités mêmes émeuvent jusqu’aux larmes et provoquent un état d’extase »[2], il a fait vaciller les fondations d’une société enorgueillie par sa poésie et qui adorait se prévaloir de ses talents oratoires. Des concours annuels étaient organisés à La Mecque pour déterminer qui pourrait réciter, de mémoire, les poèmes les plus longs et les plus expressifs, et les concurrents rivalisaient d’éloquence. Lorsque le Coran fut révélé, toutes ces compétitions furent interrompues. Les Arabes avaient compris que toute compétition serait désormais futile.
Tout comme le miracle du bâton de Moïse se transformant en serpent réel avait surpassé les pouvoirs de tous les magiciens de Pharaon au temps où les Égyptiens étaient au sommet de leur maîtrise de la magie et de la sorcellerie, et tout comme les miracles de Jésus guérissant l’aveugle de naissance et ressuscitant les morts l’avaient emporté sur les pouvoirs des guérisseurs au temps où les juifs étaient connus pour leur maîtrise de la médecine, le Coran fut le miracle personnel du prophète Mohammed.[3] Comment des expressions aussi magnifiques et ce style insurpassable auraient-ils pu provenir d’un homme, qui durant 40 ans, n’avait jamais été connu pour posséder de tels talents?
Similitudes et différences entre le Coran et la Bible
Le fait qu’il existe des similarités entre deux livres n’est pas suffisant pour pouvoir conclure que l’un doit nécessairement avoir été copié sur l’autre. Les deux pourraient avoir pris leurs informations d’une tierce source commune, expliquant ainsi les quelques similarités entre eux. L’idée de Dieu comme source de toute révélation authentique est d’ailleurs un argument que l’on retrouve dans le Coran lui-même. (Coran 4:47).
Certains chercheurs ont noté que les seuls chrétiens auxquels le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a été présenté avant sa mission n’ont pas passé suffisamment de temps en sa compagnie pour qu’ils aient pu lui enseigner quoi que ce soit de leurs Écritures. Aucune autre annale historique ne fait mention de quelqu’un qui aurait pu être l’enseignant du prophète, ni parmi les juifs ni parmi les chrétiens.[4] Par ailleurs, ses contemporains, parmi les Arabes, rivalisaient d’ardeur pour le discréditer. S’il avait eu un professeur secret, ils l’auraient à coup sûr dévoilé.
De plus, comment le Coran pourrait-il être une copie de la Bible alors que les différences de credo exprimées dans les deux textes sont à ce point irréconciliables? Le concept de Dieu et celui de prophète, les concepts de péché et de pardon que l’on retrouve dans le Coran sont très différents de ceux que l’on retrouve dans la Bible. En fait, le Coran s’adresse parfois directement aux juifs et aux chrétiens pour corriger ce qu’il affirme être des corruptions survenues dans leurs propres écritures. Il est intéressant de noter aussi que les révélations coraniques qui traitent des problèmes de la doctrine du christianisme sont apparues au cours de la période mecquoise, c’est-à-dire avant que le prophète ne migre à Médine, où il aurait été plus facilement en contact avec des érudits juifs et chrétiens.
Même dans le cas de narrations communes aux deux textes, nous observons des différences fondamentales entre les deux Écritures. Par exemple, contrairement à la Bible, le Coran :
—ne rejette pas le blâme sur les femmes pour l’erreur commise par Adam (que la paix de Dieu soit sur lui) et Ève lorsqu’ils ont désobéi à Dieu au jardin d’Éden. (Comparez Genèse 3:12-17 avec Coran 91:7-8 et 2:35-37);
—met bien l’accent sur le fait qu’Adam et Ève se sont repentis à Dieu (Coran 7:23) et ont obtenu Son pardon (Coran 2:37);
—mentionne que le fait qu’Adam et Ève se soient finalement retrouvés sur la terre faisait déjà partie du plan de Dieu avant même qu’Il ne les crée (Coran 2:30) et n’est donc pas une sorte de punition (Genèse 3:17-19).
D’autres variations significatives se manifestent dans les récits de Salomon [5], d’Abraham[6], d’Ismaël et d’Isaac, de Lot, de Noé [7], de Moïse et de Jésus[8] (que la paix de Dieu soit sur eux).
Le Coran mentionne aussi un grand nombre d’informations historiques qui ne sont pas du tout mentionnées dans la Bible. De quelle partie de la Bible le Coran aurait-il copié ce qui suit?
·Le récit des peuples de ‘Aad et Thamoud et de leurs prophètes, Houd et Saleh.
·Le dialogue entre le prophète Noé et son fils avant le déluge (Coran 11:42-43)
·Le dialogue entre Abraham et son père (Coran 6:74), celui entre lui et un roi (Coran 2:258), et celui entre lui et son peuple (Coran 22:70-102, 29:16-18, 37:83-98, 21:57)
·La mention de la ville de Iram (Coran 89:7)
·Que le pharaon de l’Exode est mort noyé, et que son corps été préservé comme un signe pour les générations futures. (Coran 10:90-92)
·Le miracle de Jésus qui a parlé aux gens dès le berceau (Coran 3:46), et qui a façonné un oiseau d’argile avant de le transformer (par la volonté de Dieu) en oiseau véritable en soufflant dessus (Coran 3:49), etc.
Pour d’autres exemples, voir Coran 21:69, 2:260 et 3:37.
Footnotes:
[1] Cet ordre est répété de trop nombreuses fois pour que nous en fassions la liste, mais vous en trouverez un exemple aux sourates 112,113,114.
[2] Marmaduke Pickthall, The Meaning of the Glorious Quran, New York: The Muslim World League, 1977, p.vii.
[3]Sahih Al-Boukhari Vol.6, Hadith No.504; Sahih Mouslim Vol.1, Hadith No.283.
[4]Bilal Philips, Usool at-Tafseer, Sharjah: Dar al-Fatah, 1997, p.127-128.
[5] Le Coran rejette l’opinion selon laquelle ce prophète aurait été un adorateur d’idoles – comparez Coran 2:102 et 1 Rois 11:4.
[6] Le Coran rapporte que Dieu a commandé le sacrifice de son fils à Abraham par l’intermédiaire d’un rêve et que son fils était d’accord avec ce commandement (il fut ensuite sauvé par l’intervention de Dieu). Mais la Bible affirme que Dieu lui aurait parlé de vive voix et que son fils n’était pas au courant. Comparez Coran 37:99-111 et Genèse 22:1-19.
[7] La Bible affirme que le déluge a touché la planète tout entière tandis que le Coran affirme que le phénomène ne s’est produit que localement. La description coranique concorde d’ailleurs avec les nombreuses preuves scientifiques touchant cet événement. Comparez Coran 25:37 et Genèse 7:23.
[8]Le Coran insiste à maintes reprises sur le fait que Jésus n’a jamais été crucifié.
Qui est l’auteur du Coran? (partie 3 de 3) : Les paroles de Satan ou les paroles de Dieu?
Description: La théorie qui veut que le Coran ait été une inspiration satanique et une conclusion sur la source véritable du Coran.
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Les enseignements coraniques à propos de Satan et à propos de la morale.
Certains prétendent que le Coran était l’œuvre du diable.[1] Examinons à quel point cette allégation peut être considérée comme sensée (ou insensée).
S’il était l’auteur du Coran, ou qu’il l’avait lui-même inspiré, pourquoi Satan se maudirait-il lui-même et se dirait l’ennemi juré des êtres humains (Coran 35:6 et 36:60)? Pourquoi Satan ordonnerait-il :
« Lorsque tu récites le Coran, cherche refuge auprès de Dieu contre Satan le banni. » Coran 16:98)
Pourquoi Satan se condamnerait lui-même avec une telle véhémence? Le bon sens commun accepterait-il l’idée que Satan demande aux gens de faire ce qui est bien, d’avoir une bonne moralité, d’être vertueux, de n’adorer personne d’autre que Dieu, de ne pas écouter Satan et ses suggestions, et d’éviter le mal et de le combattre?
Soutenir une telle thèse est insensé et d’une logique répugnante pour des gens raisonnables, car Satan ne se ferait de tort qu’à lui-même s’il était l’auteur. Même la Bible atteste :
« Si donc Satan se révolte contre lui-même, il est divisé, et il ne peut subsister, mais c'en est fait de lui. » (Marc 3:26)
Cet argument s’applique à toute les ‘forces sataniques’, qu’on les appelle ‘esprits maléfiques’, ‘extra-terrestres trompeurs’, etc.
Les informations factuelles et scientifiques contenues dans le Coran
Le Coran relate des faits et des événements anciens qui étaient inconnus de Mohammed et de ses contemporains et dont les historiens, jusqu’à la première moitié de 20ème siècle, n’avaient pas encore eu connaissance. Des dizaines de versets font aussi référence à des merveilles scientifiques dont certaines viennent à peine d’être découvertes ou confirmées et qui ont trait à la création de l’univers, à la biologie, l’embryologie, l’astronomie, la physique, la géographie, la météorologie, la médecine, l’histoire, l’océanographie, etc. Voici quelques exemples de découvertes scientifiques modernes mentionnées dans le Coran
·La Cité perdue de Iram. (Coran 89:7)
·Les abeilles ouvrières qui sont des femelles. (Coran 16:68)
·Le rôle des montagnes comme « piquets » stabilisateurs. (Coran 16:68)
·La forme sphérique de la Terre. (Coran 7:54, 36:37, 31:29)
·L’expansion de l’univers. (Coran 51:47)
·Le « Big Bang » (Coran 21:30)
·Le fait qu’à un moment donné l’univers n’ait été qu’une sorte de nuage de ‘fumée’. Coran 41:11)
·La description coranique des stades de développement de l’embryon humain. (Coran 23:12-14)
Nous référons les lecteurs qui désirent en savoir plus sur le sujet aux ouvrages de Maurice Bucaille [2], de Jeffrey Lang[3], de Malik Bennabi[4], de Keith L. Moore[5], de I. A. Ibrahim[6], de Hamza Mustapha Njozi[7], et de Gary Miller [8] [9].
Combien de scientifiques modernes, experts dans leur domaine de compétence, et de brillants chercheurs, secondés par des instruments de mesure de haute performance, des satellites, des télescopes, des microscopes et des ordinateurs, combien a-t-il fallu de telles personnes pour découvrir des faits scientifiques déjà mentionnés dans le Coran? Et sur quelle période de temps ces découvertes se sont-elles étalées? Est-il concevable qu’un être humain, quel qu’il soit, puisse avoir été l’auteur d’une telle écriture, il y a plus de 1400 ans, avec toutes les informations qu’elle renferme, sans parler d’un être humain analphabète et n’ayant jamais reçu d’éducation?
S’il est vrai que le Coran mentionne l’incapacité de l’homme à saisir pleinement tous les mystères de la création dans sa complexité extrême (Coran 67:3-4), la révélation semble quand même offrir des indications à propos de divers phénomènes naturels comme si elle incitait les êtres humains à faire des recherches et à vérifier ce qui y est mentionné. Encore une fois, cela est dit avec une telle autorité et une telle assurance, qu’on ne peut que présumer que l’auteur met véritablement au défi notre incrédulité.
Comparer ce qui est mentionné dans le Coran à propos de l’univers physique et certaines notions scientifiques qui traitent du même sujet nous amène à découvrir de profondes similitudes. Mais ce qui est particulièrement remarquable, comme le Dr Bucaille le soulève, est que le Coran se distingue de tous les autres ouvrages de l’antiquité qui décrivent ou tentent de décrire comment la nature fonctionne en ce sens qu’il évite les concepts erronés. En effet, le Coran mentionne de nombreux sujets qui ont une incidence directe sur des connaissances modernes sans qu’on puisse y trouver ne serait-ce qu’une seule déclaration qui soit en contradiction avec ce qui a été aujourd’hui scientifiquement établi.[10]
Le Dr Bucaille va même jusqu’à conclure son étude par la remarque suivante :
« Vu le niveau des connaissances à l’époque de Mohammed, il est inconcevable que les nombreuses déclarations en rapport avec la science que l’on retrouve dans le Coran puissent avoir été l’œuvre d’un homme. De plus, il est parfaitement légitime, non seulement de voir le Coran comme une expression de la révélation, mais également de lui accorder une place très spéciale, de par la garantie d’authenticité qu’il renferme et au vu de son contenu de déclarations scientifiques, qui, lorsqu’on les étudie de nos jours, mettent encore au défi l’entendement humain. »[11]
Conclusions
En cherchant la source possible du Coran, nous avons découvert les points suivants :
(1) Mohammed était illettré
(2) Mohammed était d’une intégrité irréprochable
(3) Le style extrêmement particulier du Coran
(4) Les contradictions entre le Coran et la Bible
(5) Les enseignements coraniques à propos de Satan et à propos de la morale
(6) Les informations factuelles et scientifiques contenues dans le Coran.
Nous présentons ces points pour nous aider dans notre « démarche d’élimination » des sources ou des auteurs suivants du Coran :
Mohammed : Nous pouvons d’ores et déjà éliminer Mohammed de la liste des auteurs possibles du Coran. En vertu des points 1, 2, 3, 5 et 6 présentés plus haut, il est absolument exclu qu’il ait pu être l’auteur du Coran.
Autre(s) poète(s) ou savant(s) arabe(s): on peut aussi éliminer tout autre arabe de la liste des auteurs en vertu des points 2, 3 et 6 (au minimum).
Quelqu’un qui n’est pas d’origine arabe: les raisons qui font qu’on élimine toute personne d’origine arabe de la liste nous amènent aussi à éliminer toute personne qui n’est pas d’origine arabe, qu’il (elle) soit savant, érudit, poète, ou personnalité religieuse.
Moines chrétiens ou rabbins juifs (c’est-à-dire des sources judéo-chrétiennes): Cette source est rejetée en vertu des points 1, 2, 3, 4, et 6.
Satan : (ou autre(s) esprit(s) trompeur(s) ou extraterrestre(s) : Cette possibilité est également à rejeter comme inacceptable en vertu des points déjà discutés, surtout du point 5.
Allah (Dieu) : En l’absence d’aucune autre alternative acceptable comme source du Coran, nous sommes plus ou moins forcés par la logique d’accepter que le Coran est bel et bien ce qu’il prétend être – une révélation de Dieu par l’intermédiaire de son prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Cette conclusion semble raisonnable non seulement parce qu’elle ne peut objectivement être éliminée, mais parce qu’il est simplement raisonnable de s’attendre à ce qu’un livre qui possède autant de qualités et dont le contenu est aussi supérieur ne puisse émaner que du Créateur et du Guide de l’humanité. De toutes les sources possibles du Coran, c’est aussi la seule source – Allah (Dieu) – qui déclare sans ambages en être l’auteur dans le Coran lui-même.
Ainsi, la position qui soutient que Dieu est l’auteur du Coran tient toujours, et le défi (ou le test de falsification, Coran 4:82) est toujours ouvert à quiconque réfute que le Coran a bel et bien été révélé par Dieu. Ayant entrepris nous-mêmes cette tâche, le fait que les musulmans soutiennent que le Coran est la parole de Dieu ne semble pas du tout être le produit d’une foi aveugle mais plutôt le produit d’un excellent jugement, sain et raisonnable, à la lumière de toutes les preuves disponibles. En fait, après avoir passé en revue tous les arguments et évalué les éléments de preuve, la foi aveugle serait de soutenir une autre thèse.
Note: La preuve que Dieu est l’auteur du Coran est aussi la preuve de l’existence du Divin. Dieu doit nécessairement exister, à moins qu’un autre auteur du Coran, raisonnablement et logiquement plus acceptable, puisse être trouvé!
Footnotes:
[1] Voir l’ouvrage de Norman Daniel : Islam and the West: the Making of an Image, UK: Edinburgh University Press, 1989, p.83, 94, etc.
[2] Maurice Bucaille, The Bible, the Quran and Science, Indianapolis: American Trust Publications, 1978
[3] Jeffrey Lang, Struggling to Surrender, Maryland: Amana Publications, 1994
[4] Malik Bennabi, The Quranic Phenomenon, trad. A.B. Kirkary, Indianapolis: American Trust Publications, 1983
[5] Keith Moore, The Developing Human, 3e édition, Philadelphia: W.B. Saunders Co., 1982
[6] I.A. Ibrahim, A Brief Illustrated Guide to Understanding Islam, Houston: Darussalam Publishers, 1997
[7] H.M. Njozi, The Sources of the Quran: A Critical Review of the Authorship Theories, Saudi Arabia: WAMY Publications, 1991
[8] Gary Miller, The Basis of Muslim Beliefs, Kuala Lampur: Prime Minister’s Department - Islamic Affairs Division, 1995
[9] (http://users.erols.com/ameen/amazingq.htm)
[10] Maurice Bucaille, The Bible, the Quran and Science, Indianapolis: American Trust Publications, 1978
[11] [76] ibid., p.163.
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