Indrani et Chandara, anciennement adeptes de l’hindouisme, Singapour (partie 3 de 3)
Description: Après mûre réflexion, Indrani accepte l’islam comme son mari.
- par Muneerah Al-Idros (Intervieweuse)
- Publié le 21 Jun 2010
- Dernière mise à jour le 21 Jun 2010
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Elle vit aussi, dans ses rêves, des divinités hindoues qui la mettaient en garde et qui la menaçaient; mais ses rêves sur l’islam et sur les musulmans pieux étaient plus fréquents. Elle continuait de prier les idoles de l’hindouisme, mais se posait des questions à propos de ses rêves. Lorsqu’elle était enceinte de sa troisième fille, elle fit un autre rêve étrange. Elle entendit une voix venant de la fenêtre ouverte de sa chambre à coucher. La voix disait : « Je suis Mohammed, le messager de Dieu. Suis ma voie et tout mal disparaîtra. Si tu veux en savoir plus, demande à ton mari ».
Ce rêve la réveilla, mais elle se rendormit par la suite. Elle eut un second rêve dans lequel elle racontait à son mari son premier rêve. Elle lui demanda quelle était la voie (dont parlait le premier rêve); il lui demanda alors de regarder par la fenêtre. Lorsqu’elle le fit, elle vit Yusuf Islam habillé en costume arabe traditionnel donnant un prêche sur l’islam à un groupe de gens habillés comme lui. Indrani n’avait jamais vu Yusuf Islam auparavant, mais elle avait entendu parler de lui. Toutefois, dans son rêve, elle sut immédiatement que c’était lui.
Ces rêves eurent un impact majeur sur la croyance d’Indrani. Elle se sentit de plus en plus attirée vers l’islam et voulut suivre la voie de Mohammed, le messager de Dieu (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Elle se souvient qu’elle voulait vraiment accepter l’islam, mais avait peur parce qu’elle était enceinte. Elle avait appréhendait que les menaces des divinités hindoues, qu’elle avait vues dans ses rêves, ne se matérialisent contre son bébé. Lorsqu’elle accoucha, Indrani dit à mari qu’elle était désormais prête à accepter l’islam.
On leur parla alors de Dar-oul Arqam – l’association des musulmans convertis de Singapour – où ils pourraient enregistrer leur conversion à l’islam. Chandara refusa, dans un premier temps, car il croyait que Dar-oul Arqam était affiliée à [un autre organisme avec lequel il avait eu une mauvaise expérience]. Ils se rendirent plutôt à Jamiyah (la société de théologie islamique de Singapour) et enregistrèrent leurs noms en tant que Mohammed Rafiq et Nishani.
Lorsqu’ils annoncèrent la nouvelle de leur conversion à l’islam, ils eurent beaucoup de problèmes. Surtout lorsqu’Indrani commença à porter le voile (hijab). Leurs parents, leurs proches, leurs amis qui les chérissaient auparavant se mirent à les réprimander. Toutes les amies qu’Indrani avaient amenées vers l’hindouisme refusèrent de la voir à nouveau de peur qu’elle ne réussisse à les amener vers l’islam. Elles étaient d’autant plus surprises qu’elles savaient qu’Indrani détestait auparavant les musulmans encore plus qu’elles-mêmes. Les parents d’Indrani la mirent en garde en lui disant que son mari devait secrètement désirer avoir plus d’une femme.
Mis à l’écart par leurs parents respectifs, Indrani et son mari souffrirent du manque de l’affection qu’ils recevaient habituellement de leur part. Indrani se disait souvent que si Dieu l’aimait, le sacrifice qu’elle faisait en perdant l’appui de sa famille n’était rien en comparaison. Elle savait pertinemment que personne ne pouvait l’aimer plus que Dieu Lui-même.
Des érudits hindous et des gourous essayèrent de ramener Chandara à l’hindouisme, mais il déclina poliment. Ils coupèrent alors toute relation avec lui. La famille d’Indrani jura de tout faire afin que les enfants (Nisha, Nafeesa et Natasha) soient ramenés à l’hindouisme lorsqu’ils grandiraient, et ils refusèrent de les appeler par leurs noms islamiques. Les enfants étudiaient maintenait à la Madrasah (école islamique) et étaient très satisfaits de leur religion. Chandara les encouragea à porter le hijab, même si elles étaient encore très jeunes, afin de les habituer à se voiler. Indrani et Chandara remarquèrent que les enfants aimaient tellement le hijab qu’elles refusaient de l’enlever.
Malgré le fait qu’ils aient été rejetés par leurs familles, Indrani et Chandara n’ont jamais perdu espoir que leur relation avec eux s’améliore. Aujourd’hui, les mères d’Indrani et de Chandara ont toutes deux réitéré leur amour filial pour leur garçon et leur fille. Alhamdoulillah. [Que Dieu soit glorifié].
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