Noor, ex-hindoue, Royaume-Uni (partie 1 de 2)
Description: C’est en méditant sur le statut de la femme dans la société d’aujourd’hui que Noor est amenée à se convertir à l’islam.
- par Noor
- Publié le 05 Nov 2012
- Dernière mise à jour le 05 Nov 2012
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Je viens d’une famille purement hindoue, où, en tant que femme, on m’a toujours appris à me considérer comme un être devant tôt ou tard se marier, avoir des enfants et servir son mari – qu’il soit bon ou non avec moi. Mais tout au fond de moi, je trouvais que la religion hindoue opprimait les femmes, entre autres raisons parce que :
-La mariée est celle qui doit apporter une dot à la famille du mari. Et celui-ci est libre de demander ce qu’il veut, sans se soucier de la difficulté que pourrait avoir son épouse à payer la dot.
-Si, après le mariage, elle est incapable de payer la dot en entier, elle est susceptible d’être torturée physiquement et mentalement et de devenir victime de ce qu’ils appellent « la mort dans la cuisine », où le mari, parfois aidé de sa mère, mettent le feu à l’épouse pendant qu’elle est en train de cuisiner ou mettent le feu à la cuisine pour faire croire à une mort accidentelle. De plus en plus de cas semblables sont répertoriés chaque année. La fille d’un ami de mon père fut victime d’un sort similaire l’an dernier.
-Si une femme devient veuve, elle ne peut porter rien d’autre qu’un sari blanc, doit devenir végétarienne, couper ses cheveux courts et ne jamais se remarier.
-Par ailleurs, les hommes, dans l’hindouisme, sont traités comme des dieux. Dans une des célébrations religieuses hindoues, de jeunes filles célibataires font des prières devant une idole représentant la divinité Shira afin de trouver un mari lui ressemblant. Ma propre mère m’a déjà demandé de faire cette prière devant cette idole. Ce fut une des choses qui me firent comprendre que l’hindouisme, qui est basé sur des superstitions et sur toutes sortes de croyances qui ne sont soutenues par aucune preuve, n’est qu’un ramassis de traditions qui oppriment les femmes et ne peut donc être considéré comme véridique.
Par conséquent, lorsque je vins m’installer en Angleterre pour étudier, je pensai : au moins, voici un pays qui accorde les mêmes droits aux femmes qu’aux hommes et qui n’opprime pas les femmes. Je croyais que les femmes, dans ce pays, étaient absolument libres de faire tout ce qu’elles désiraient. Puis, je commençai à rencontrer des gens et à me faire de nouveaux amis. Je découvris petit à petit cette société nouvelle, pour moi, et je commençai à fréquenter les mêmes endroits que mes nouveaux amis, afin de « socialiser » (bars, discothèques, etc).
C’est alors que je réalisai que cette « égalité » n’était pas aussi vraie dans la pratique qu’elle l’était en théorie. En apparence, les femmes semblaient avoir des droits égaux dans les domaines de l’éducation et du travail, entre autres; mais, en réalité, elles étaient opprimées d’une autre façon, beaucoup plus subtile. Lorsque j’accompagnais mes amis dans ces endroits à la mode où ils se tenaient, plusieurs personnes semblaient intéressés à me parler et je croyais la chose normale. Ce n’est que plus tard que je réalisai à quel point j’avais été naïve et que je compris ce que ces gens attendaient vraiment de moi. Je commençai à me sentir mal à l’aise, par rapport à cette situation, car j’avais l’impression de n’être plus tout à fait moi-même. Petit à petit, je m’étais laissée imposer une façon de m’habiller pour que les gens m’acceptent et j’avais adopté certaines manières et façons de parler de mes amis pour paraître charmante à leurs yeux. En réalisant cela, je me sentis de moins en moins à l’aise, mais en même temps, je ne savais trop comment me sortir de cette situation. Autour de moi, les gens avaient l’air de s’amuser, mais je ne partageais pas leur définition de l’amusement.
Je crois sincèrement que les femmes qui suivent ce mode de vie sont opprimées; elles doivent se vêtir d’une certaine façon pour plaire et parler d’une certaine manière pour se faire accepter et aimer. À cette époque, je connaissais à peine l’islam et je n’avais que quelques connaissances musulmanes. Mais je sentais que je devais vraiment m’efforcer de trouver un mode de vie dans lequel je me sentirais heureuse et respectée et dans lequel je trouverais enfin la stabilité. Je voulais plus que tout trouver quelque chose en quoi je pourrais croire profondément et qui me procurerait un véritable bonheur. Autour de moi, les gens croyaient à toutes sortes de choses et se mettaient en quatre pour ces choses auxquelles ils croyaient. Pour certains, c’était la belle vie, pour d’autres, c’était l’argent, ou encore l’alcool et les drogues. Mais toutes ces choses ne menaient nulle part, à mon avis; nul n’y trouvait réelle satisfaction et le respect que je recherchais, en tant que femme, ne se trouvait certainement pas dans ces choses.
Noor, ex-hindoue, Royaume-Uni (partie 2 de 2)
Description: Noor explique comment l’islam a élevé son statut de femme.
- par Noor
- Publié le 05 Nov 2012
- Dernière mise à jour le 05 Nov 2012
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Dans nos sociétés de soi-disant « égalité des droits », on s’attend à ce qu’une femme sorte avec des hommes et ne soit plus vierge passé un certain âge. Autrement, elle passe pour bizarre. C’est pourtant là une forme claire d’oppression, même si la plupart des femmes ne le réalisent pas. Quand j’ai enfin découvert l’islam, il m’est apparu évident que j’allais y trouver la stabilité que je recherchais, une religion claire et un mode de vie complet embrassant tous les aspects de la vie. Beaucoup s’imaginent que l’islam est une religion oppressive, dans laquelle les femmes sont couvertes de la tête aux pieds en plus de n’avoir ni droits ni libertés. En fait, l’islam accorde aux femmes, depuis 1400 ans, plusieurs droits qui n’ont pourtant été accordés que récemment aux femmes non-musulmanes, tant dans les sociétés occidentales que dans d’autres parties du monde. Et il existe, de nos jours encore, des sociétés où les femmes sont toujours très opprimées, comme dans plusieurs régions de l’Inde.
Les musulmanes ont droit à l’héritage, ont droit de faire des affaires, de conclure des ententes et de prendre leurs propres décisions financières sans demander l’avis des hommes de leur entourage. Elles ont droit à l’éducation et ont le droit de refuser d’être mariées à un homme qui ne leur plaît pas. Le Coran, qui est la parole de Dieu, contient plusieurs versets ordonnant aux hommes de se montrer bons envers les femmes et rappelant les droits de celles-ci. Parce que les lois de l’islam sont celles de Dieu et non celles des hommes, elles sont parfaitement adaptées aux besoins des hommes et des femmes.
On interroge souvent les musulmanes sur leur tenue vestimentaire, laissant entendre qu’elles sont opprimées. Pourtant, elles ne le sont pas. En islam, le mariage est l’un des fondements les plus importants d’une société. La femme ne doit donc pas s’exposer aux yeux de tous et ne doit montrer ses atours qu’à son mari. Même les hommes doivent conserver une pudeur et ne montrer certaines parties de leur corps (comme leurs cuisses, entre autres) qu’à leur épouse. Dans le Coran, Dieu ordonne ainsi aux femmes de se couvrir :
« Ô Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de ramener sur elles leurs grands voiles [lorsqu’elles se déplacent à l’extérieur]. Elles en seront plus aisément reconnues et éviteront d’être importunées. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. » (Coran 33:59)
Dans la plupart des sociétés non-musulmanes, les femmes qui se font attaquer le sont le plus souvent à cause de la façon dont elles sont vêtues. J’aimerais également souligner que plusieurs règles établies par Dieu s’adressent autant aux hommes qu’aux femmes. Par exemple, les hommes et les femmes ne se mêlent pas inutilement les uns aux autres afin d’éviter toute tentation. Ce que Dieu commande aux êtres humains est bon, pour eux, nul doute là-dessus. Un verset du Coran dit :
« Dis aux croyants de maintenir leur regard baissé et de préserver leur chasteté. C’est bien plus pur pour eux. Nul doute que Dieu sait parfaitement ce qu’ils font! Et dis aux croyantes de baisser leur regard, de préserver leur chasteté et de ne montrer de (leur beauté et) de leurs ornements que ce qui en paraît (ordinairement). » (Coran 24:30-31)
Lorsque je mis mon hijab pour la première fois, je ressentis une grande satisfaction d’obéir à un commandement de Dieu. Je me sentis en sécurité, protégée. Et je réalisai vite que les gens me respectaient plus, ainsi vêtue; je remarquai clairement une différence dans leur façon de m’aborder.
Enfin, j’aimerais dire que ce n’est pas aveuglément que j’ai décidé de me convertir à l’islam et que personne n’a fait pression sur moi en ce sens. D’ailleurs, un verset du Coran dit clairement :
« Nulle contrainte en religion. » (Coran 2:256)
C’est avec conviction que j’ai embrassé l’islam. J’ai connu les deux modes de vie, avant et après l’islam, et je sais que j’ai réellement fait le bon choix. L’islam n’opprime pas les femmes, mais les libère et leur donne le respect qu’elles méritent. L’islam est la religion que Dieu a choisie pour toute l’humanité, jusqu’à la fin des temps. Ceux qui l’embrassent se libèrent des chaînes imposées par les lois des hommes, qui ne créent que des inégalités, l’oppression de certains groupes de personnes par d’autres groupes de personnes et l’exploitation d’un sexe par l’autre sexe. L’islam est la seule religion qui ait réellement libéré les femmes et qui leur a donné une individualité qu’aucune autre autorité ne leur a jamais donnée.
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