Le Coran miraculeux (partie 3 de 11): Une Écriture sacrée doit provenir de Dieu
Description: Pour qu’une religion soit vraie, elle doit provenir de Dieu dans toute sa totalité, car il ne suffit pas qu’elle soit uniquement d’origine divine.
- par Jamaal al-Din Zarabozo (IslamReligion.com)
- Publié le 19 May 2008
- Dernière mise à jour le 28 May 2008
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Mon premier paramètre : si c’est la religion de Dieu que je recherche, son Écriture sacrée doit provenir de Dieu
Dans mon étude des diverses religions, un de mes objectifs était de parvenir à lire les écritures originales de chacune afin de comprendre chaque religion à partir de sa source première. C’est ainsi que le Coran a piqué ma curiosité.
J’avais déjà une croyance très profonde en Dieu et j’étais convaincu de l’existence d’un Être Suprême. En fait, durant une certaine période, j’ai été parfois chrétien, parfois simple déiste, suivant en cela les traces de Voltaire et de plusieurs « pères fondateurs » des États-Unis.
Croyant déjà en Dieu, mon premier paramètre pour qu’une religion soit vraie était qu’elle devait provenir de Dieu dans toute sa totalité. Nul ne connaît tous les détails au sujet de Dieu à part Dieu Lui-même. Il se situe bien au-delà de la sphère de l’expérience humaine. Et surtout, nul à part Lui ne sait de quelle façon Il doit être adoré. Nul à part Lui ne sait quel mode de vie reçoit Sa bénédiction. Bien que les humains soient capables de parvenir à maintes conclusions censées au sujet de Dieu, aucun humain ne saurait logiquement prétendre avoir découvert –sans révélation de Dieu – de quelle façon Dieu doit être adoré et quel type de mode de vie Il approuve. Par conséquent, si notre but ultime, au fond de notre cœur, est réellement et sincèrement de plaire à Dieu et de L’adorer tel qu’Il doit l’être, nous n’avons d’autre alternative que de nous tourner vers Lui pour Lui demander de nous guider.
Sur la base de cette première prémisse, toute religion fondée par l’homme ne peut constituer une alternative logique. Peu importe à quel point l’humain s’y efforce, il ne peut discuter, avec autorité, de la façon dont Dieu est censé être adoré.
Il est important de souligner que ce paramètre ne signifie pas que Dieu a simplement joué un rôle, à un moment donné, dans la formation d’une religion particulière. Non : ce paramètre signifie que toute l’étendue des enseignements d’une religion provient de Dieu. Il existe certaines religions dont Dieu a peut-être été à l’origine mais dont les partisans, par la suite, ont pris la liberté de s’en remettre à leur propre raisonnement pour l’adapter à certaines circonstances, la modifier ou l’altérer. Ce faisant, ils ont en fait créé une nouvelle religion, différente de celle que Dieu avait révélée au départ. Cela, encore une fois, est en totale contradiction avec la croyance et la soumission à Dieu. Ce que Dieu révèle n’a nul besoin d’être amélioré ou modifié par les hommes. Tout changement de ce genre contribue à éloigner l’homme de la révélation première de Dieu. Toute modification ou altération ne peut qu’écarter l’homme de la bonne et véritable façon d’adorer Dieu. De plus, Dieu est on ne peut plus à même de transmettre une révélation parfaite et adaptée à toutes les époques et à toutes les circonstances. Si le besoin se présentait d’apporter une modification à quelque loi divine que ce soit, il ne reviendrait à nul autre que Dieu de le faire. En d’autres termes, Dieu, de par Sa sagesse et Son savoir, est libre d’apporter quelque modification que ce soit à Ses lois, que ce soit par miséricorde envers Ses serviteurs ou encore à titre de châtiment. Il peut le faire en envoyant une nouvelle révélation ou même en envoyant un nouveau prophète. Ce fait en soi ne présente aucun problème logique. Mais le réel problème se présente lorsque les hommes prennent sur eux-mêmes « d’adapter » la révélation de Dieu.
Le premier paramètre est donc que la religion doit provenir de Dieu. Cependant, cela ne suffit pas. Le second paramètre, dont la logique est évidente, est que les enseignements de Dieu doivent avoir été préservés dans leur forme originale. Si la révélation originale provenait de Dieu, mais qu’elle a par la suite été altérée et déformée par les hommes, on se retrouve avec un amalgame composé de révélation divine et d’interpolations provenant de diverses personnes. Ce qui en résulte ne peut plus être considéré comme la pure religion de Dieu. Bien que cela apparaisse comme une grande évidence, il est toujours étonnant de constater que nombre de personnes ne se sont jamais arrêtées à cela, suivant aveuglément des écritures ou des enseignements qui ne peuvent être historiquement authentifiés.
Le premier aspect miraculeux du Coran : sa préservation intégrale
En fait, c’est là l’une des premières choses qui m’a impressionné au sujet du Coran. Même les auteurs qui sont clairement contre l’islam, dans leurs écrits (comme Sir William Muir), admettent que le Coran que nous possédons, de nos jours, a été préservé de façon intégrale depuis l’époque du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).[1] En fait, même ceux qui ont cherché à être plus critiques et à semer le doute sur l’authenticité du Coran, comme Jeffery, ont éveillé mon intérêt encore plus car ils m’ont fait découvrir la quantité impressionnante d’informations que nous possédons sur l’histoire de ce texte.
Pour bien comprendre ce point, il faut le remettre dans le contexte du milieu chrétien duquel j’étais issu. Je tiens toutefois à souligner que cet exposé ne se veut aucunement une critique du christianisme. Mais c’est le milieu dans lequel j’ai grandi et à partir duquel j’ai étudié les autres religions. Par conséquent, j’ai établi de nombreuses comparaisons entre le christianisme et d’autres religions, y compris l’islam. Je n’ai donc d’autre choix que de faire référence au christianisme dans la rédaction de ce texte, car il s’agit d’abord et avant tout d’un écrit sur mon expérience personnelle.
Footnotes:
[1] Pour des citations de nombreux écrivains non-musulmans confirmant l’authenticité du Coran, voir Dialogue Between Islam and Christianity: Discussion of Religious Dogma Between Intellectuals from the Two Religions (Fairfax, VA: Institute of Islamic and Arabic Sciences in America, 1999), pp. 295f.
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