L’extraordinaire Coran (partie 5 de 9)
Description: Voici une série d’articles amenant le lecteur à méditer et à s’interroger sur les merveilles du Coran. Partie 5 : le prophète Mohammed n’était ni menteur ni fou.
- par Dr. Gary Miller (édité par www.islamhouse.com)
- Publié le 29 Jun 2015
- Dernière mise à jour le 29 Jun 2015
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Le raisonnement du détracteur
Une bonne partie du Coran fut révélée pour apporter des réponses à des questions. Par exemple, quelqu’un venait poser une question à Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) et une révélation descendait pour répondre à cette question. Si un homme est fou et qu’il croit qu’un ange lui chuchote des mots à l’oreille, quand quelqu’un lui pose une question, il croit, évidemment, que l’ange lui apportera la réponse. Il ne demande pas à la personne qui l’interroge d’attendre quelques minutes, pendant lesquelles il court voir ses amis pour leur demander « quelqu’un connaît la réponse? ». Ce type de comportement est caractéristique de celui qui ne croit pas lui-même être prophète. Ce que les non-musulmans refusent d’accepter est qu’un homme ne peut être à la fois dupe et menteur. Il peut être l’un ou l’autre, mais pas les deux à la fois. Ce sont là deux traits de personnalité totalement incompatibles.
Le scénario suivant est typique du genre de cercle vicieux dans lequel certains non-musulmans sont constamment pris au piège. Si vous demandez à l’un d’eux : « Quelle est l’origine du Coran? », il vous répond qu’il est issu de l’esprit d’un homme fou. Vous lui demandez alors : « S’il est issu de son esprit, où a-t-il pris l’information que contient le Coran? Car ce livre mentionne de nombreuses choses qui n’étaient pas du tout familières aux Arabes de l’époque. » Alors, pour expliquer ce que vous venez de lui dire, il modifie sa position et dit : « Eh bien, peut-être n’était-il pas fou, après tout. Des voyageurs étrangers ont très bien pu lui fournir ces informations. Alors il se les a appropriées et a fait croire aux gens qu’il était prophète. » C’est là que vous lui demandez : « S’il était menteur, d’où lui venait cette inébranlable confiance en lui? Pourquoi se comportait-il comme s’il avait la conviction d’être prophète? » Acculé au coin du mur, il sort la première réponse qui lui vient à l’esprit. Oubliant qu’il avait déjà épuisé cette possibilité, il dit : « Alors il n’était pas menteur. Il était vraiment fou et croyait fermement être prophète. » Et le cercle vicieux recommence…
Comme nous l’avons déjà mentionné, il y a beaucoup d’information contenue dans le Coran, dont la source ne peut être attribuée à nul autre que Dieu. Par exemple, qui a bien pu apprendre tous ces détails sur l’embryologie à Mohammed? Quand les gens refusent d’attribuer une origine divine à ce genre d’information, ils se tournent toujours vers l’hypothèse voulant que quelqu’un aurait informé Mohammed de ces détails et il les aurait utilisés pour duper les gens.
Mais on peut aisément démontrer la fausseté de cette théorie avec cette simple question : « Si Mohammed était menteur, d’où lui venait cette confiance en lui-même? Comment pouvait-il dire leurs quatre vérités à certaines personnes alors que nul autre que lui n’avait osé auparavant? » Une telle assurance ne peut venir que de la certitude d’être l’envoyé de Dieu.
Une révélation – Abou Lahab
Le prophète Mohammed avait un oncle du nom d’Abou Lahab. Cet homme détestait tant l’islam qu’il avait pour habitude de suivre Mohammed partout où il allait pour tenter de le discréditer en public. S’il voyait Mohammed discuter avec un étranger, il attendait qu’ils terminent leur conversation et partent chacun de leur côté, puis rattrapait l’étranger et lui demandait : « Que t’a-t-il dit? S’il t’a dit « noir », sache que c’est « blanc ». S’il t’a dit « matin », sache que c’est « soir ». Il s’appliquait à dire exactement le contraire de ce que disait Mohammed et les musulmans. Puis, environ dix ans avant que ne meure Abou Lahab, une courte sourate du Coran (al-Masad, 111) fut révélée à son sujet. Elle disait clairement qu’il irait en Enfer, ce qui laissait entendre qu’il ne deviendrait jamais musulman et qu’il serait donc condamné éternellement. Durant les dix années qui suivirent, Abou Lahab aurait très bien pu dire, à qui voulait l’entendre : « J’ai entendu dire qu’il avait été révélé à Mohammed que je ne changerais jamais, que je ne deviendrais jamais musulman et que j’entrerais en Enfer. Eh bien, je veux devenir musulman, maintenant. Qu’en pensez-vous? Que pensez-vous de votre révélation divine, maintenant? » Mais jamais il ne dit rien de la sorte. Et pourtant, c’est exactement le genre de comportement auquel on se serait attendu de lui, qui cherchait sans arrêt à contredire l’islam.
Cette sourate était presque une invitation à la défiance, pour Abou Lahab. Et pourtant, il ne dit jamais mot à son sujet, du moins pas publiquement. Dix ans! Et durant toutes ces années, il n’embrassa jamais l’islam et ne démontra pas la moindre sympathie pour sa cause.
Comment Mohammed aurait-il pu savoir avec une aussi grande certitude que l’attitude d’Abou Lahab serait conforme à la révélation coranique s’il n’avait pas été le véritable messager de Dieu? Comment aurait-il pu avoir une assurance telle qu’il donna pas moins de 10 ans à son oncle pour discréditer, s’il avait pu, toute sa mission prophétique? La seule réponse est qu’il était le messager de Dieu.
La fuite
Un autre exemple de la confiance que Mohammed avait en sa propre mission prophétique et dans la protection divine dont il jouissait est lorsqu’il quitta la Mecque et alla se réfugier dans une grotte, en compagnie d’Abou Bakr, durant leur migration à Médine. Tandis qu’ils étaient cachés dans la grotte, ils virent, au loin, les gens qui les cherchaient pour les tuer. Si Mohammed avait été menteur ou s’il avait cherché, tout ce temps, à duper les gens, on se serait attendu à ce qu’il dise, en ces circonstances, quelque chose comme : « Hé, Abou Bakr, vois si tu peux trouver une autre sortie dans cette grotte » ou « Accroupis-toi dans ce coin et reste tranquille! ». Mais ce qu’il dit à Abou Bakr, en réalité, illustre totalement sa confiance inébranlable en Dieu. Il lui dit : « Ne crains rien, Dieu est avec nous. » Une telle prédisposition d’esprit n’est pas celle d’un menteur ni d’un hypocrite.
Comme on peut le constater, les détracteurs de l’islam tournent en rond pour tenter de trouver un moyen de discréditer cette religion et son prophète. Ils vous disent, d’un côté, que l’homme était menteur et, de l’autre, qu’il était fou. Ils refusent d’admettre que les deux ne peuvent cohabiter chez une même personne, car ils ont besoin des deux théories pour tenter de réfuter le contenu du Coran.
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