Maria, ex-catholique, États-Unis (partie 2 de 2): Expérience islamique
Description: Sa façon de voir la vie après avoir compris la réalité de Dieu.
- par Maria
- Publié le 02 Jun 2014
- Dernière mise à jour le 02 Jun 2014
- imprimés: 51
- Lus: 10,458 (moyenne quotidienne: 3)
- Évalué par: 131
- Envoyés: 0
- Commentés: 0
Retour au bercail : de la quarantaine à aujourd’hui
Je lus sur les fondements de l’islam. Ils m’apparaissaient censés et sans contradictions. La description du mode de vie islamique, les rôles complémentaires et non opposés de l’homme et de la femme, au sein de la société, m’apparaissaient tout à fait logiques. Après ces lectures, je compris que ce que j’avais toujours ressenti, au fond de moi-même, sur mon rôle de femme, était en fait ma véritable nature, créée par Dieu. Plutôt que de me sentir rabaissée, je me sentis exaltée, non seulement en tant que femme, mais comme membre de la race humaine. Pour la première fois de ma vie, je sentais que j’avais le droit de laisser libre court à mon vrai moi, à ce que j’étais réellement. J’avais le sentiment, tout à coup, de revenir au bercail. Je lus le Coran et, même si je le lisais en anglais, il m’apportait à chaque fois un profond sentiment de paix et de quiétude. Les versets apportèrent des réponses à plusieurs des questions qui m’avaient habitée au cours de ma vie et pour lesquelles je n’avais jamais trouvé de réponse. En lisant le Coran, je me disais que ce livre ne pouvait être que la parole de Dieu, à cause de son impeccable logique et de son effet sur moi. J’appris plus tard que c’était là une des qualités du Coran, cet effet calmant sur l’âme humaine.
Peu de temps après, j’eus recours à la chirurgie dans l’espoir de pouvoir un jour avoir un enfant. La chirurgie se déroula bien, mais elle n’augmenta pratiquement pas mes chances d’avoir un enfant. À cette époque, je lisais le Coran et étudiais l’islam régulièrement. Je posais sans cesse des questions à ceux qui le connaissaient mieux que moi et je baignais quotidiennement dans « l’atmosphère » de l’islam; j’aimais beaucoup entendre l’appel à la prière et, un jour, je demandai à mon mari de me conduire à Al-Azhar pour visiter la mosquée. J’avais vu cette mosquée à la télé et me sentais étrangement attirée vers elle. Alors un jour, nous y allâmes. L’endroit était très tranquille; je marchai autour, puis m’installai pour lire le Coran. J’y passai un moment de paix mémorable, puis nous quittâmes. Nous étions à mi-chemin entre la mosquée et la première intersection lorsque je m’arrêtai net et regardai le sol; je voulais m’assurer que mes pieds étaient bien posés dessus, car je ne les sentais pas se poser sur le trottoir. J’avais vraiment l’impression de marcher dans les airs; c’est l’effet qu’avait l’islam, sur moi, une sensation de légèreté incroyable.
Je connus diverses expériences particulières, à cette époque, la plupart momentanées, mais suffisantes pour me faire réaliser que Dieu était près de moi et avec moi. La plus belle de ces expériences fut que l’année suivante, j’accouchai d’une fille, un véritable cadeau de Dieu. Même le médecin qui avait fait la chirurgie était étonné. C’était la première fois qu’elle pratiquait une telle chirurgie et elle ne pouvait pas du tout en prévoir le résultat, mais elle savait que les chances étaient minces, pour moi, de jamais enfanter.
Nous revînmes aux États-Unis, où j’accouchai de ma fille à l’automne. L’année suivante, nous retournâmes en Égypte pour la présenter à la famille de mon mari. Avant de quitter l’Égypte, je décidai qu’il était temps, pour moi, d’embrasser officiellement l’islam. Dieu m’avait montré tant de signes que je ne pouvais plus nier qu’il s’agissait là de la seule voie à suivre. Alors je me rendis à Al-Azhar pour faire la shahadah : Nulle divinité ne mérite d’être adorée à part Allah et Mohammed est Son messager.
Je suis maintenant dans la quarantaine et, lorsque je regarde les dix dernières années de ma vie, je vois la main de Dieu dans de nombreux événements qui les ont marquées. Ayant toujours le souci de vérité, qu’elle soit agréable ou non, j’ai compris, avec le temps, que Dieu est la seule vraie réalité. Il n’en tient qu’à nous d’ouvrir nos yeux, nos oreilles et notre cœur pour reconnaître la vérité.
« Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que [ce Coran] est la vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute chose? Quoi? Sont-ils encore dans le doute quant à leur rencontre avec leur Seigneur? C’est [pourtant] Lui qui embrasse toute chose [dans Sa science]. » (Coran 41:53-54)
Découvrir l’islam fut comme découvrir un trésor, un trésor d’une valeur inestimable. L’islam m’a permis de découvrir ma véritable personne. Par diverses expériences, j’ai compris que Dieu existait vraiment; qu’Il est bon, aimant, miséricordieux et omniscient. Ma vie est devenue claire, significative et mieux ordonnée. Dieu m’a tant donné, incluant une famille dépassant toutes mes attentes. Avec l’islam, j’ai trouvé la paix d’esprit. Le plus grand cadeau que Dieu m’ait fait fut de toucher mon âme et de me faire sentir Sa bonté, Son amour et Sa compassion. Par la grâce de Dieu, je suis maintenant bien guidée. Afin que nous devenions les personnes les meilleures, les plus productives et les plus compatissantes, Dieu nous a envoyé Son message final de la meilleure façon, par l’intermédiaire du meilleur messager.
Mon expérience personnelle avec le christianisme m’a vidée intérieurement sur une si longue période, je n’étais plus capable d’y voir aucune valeur. Mais l’islam nous enseigne que le judaïsme, le christianisme et l’islam proviennent tous de Dieu, chacun avec un véritable message de Dieu, et qu’ils méritent donc tous le respect. Même si je suis née au sein d’une famille chrétienne, l’islam est la seule voie qui puisse satisfaire mon cœur. Parce que je suis maintenant bien ancrée dans l’islam et que j’ai développé une étroite relation avec Dieu, j’arrive à mieux apprécier les autres traditions en les regardant du point de vue de l’islam. Je ne ressens plus de conflit intérieur, car je suis finalement revenue au bercail.
« Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Louange à Dieu, Seigneur des Mondes.
Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Maître du Jour du Jugement
C’est Toi (seul) que nous adorons et c’est Toi (seul) dont nous implorons le secours.
Guide-nous vers le droit chemin,
le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs et non pas (le chemin) de ceux qui ont encouru Ta colère ni des égarés. » (Coran 1:1-7)
Ajouter un commentaire